Le mécontentement des populations de la région de l’Ogooué-Ivindo, notamment autour du projet d’exploitation du fer de Belinga, découle de plusieurs facteurs tels que :
* Enjeux environnementaux : La région de Belinga abrite une riche biodiversité, avec des forêts tropicales denses et des cours d’eau importants. L’exploitation minière menace cet écosystème, ce qui inquiète les populations locales qui dépendent de ces ressources naturelles pour leur subsistance.
* Absence de retombées locales : Beaucoup reprochent au projet de ne pas bénéficier suffisamment aux populations locales. Les emplois créés sont souvent jugés insuffisants ou réservés à des personnes venant d’autres régions. Les infrastructures locales, telles que les routes, les écoles ou les hôpitaux, ne semblent pas s’améliorer malgré l’ampleur du projet.
* Gestion opaque du projet : Il existe aussi des critiques quant à la manière dont les contrats d’exploitation ont été négociés, souvent de manière opaque et sans consultation des populations locales. Les bénéfices perçus par l’État gabonais ou les entreprises étrangères ne sont pas toujours redistribués de manière équitable.
* Déplacement et expropriation : Certains habitants craignent d’être déplacés ou expropriés de leurs terres sans compensation adéquate, une situation déjà vécue par des communautés affectées par d’autres grands projets au Gabon.
Ces éléments alimentent une tension entre les populations locales, les autorités et les entreprises impliquées dans le projet de Belinga. Vivement qu’un terrain d’entente puisse voir le jour et que cette exploitation minière puisse être bénéfique aussi aux populations autochtones de l’Ogooué Ivindo.
Cordialement, IBE BOUKOUEDJI Darryl Romuald (Citoyen Gabonais, fils de l’Ogooué Ivindo).
