Les quartiers du 2ème arrondissement de la commune de Ntoum situé dans le département du Komo-Mondah, impactés par le projet de construction du nouvel aéroport de Libreville, qui ont vu leur principale source d’approvisionnement en eau «bouché», viennent de bénéficier le mercredi 5 septembre 2018, de 25 pompes hydrauliques offertes par la société Singapourienne Olam dans le cadre de son projet social.
6 mois après le lancement des travaux, les populations de Nzorbang, d’Ayémé pleine, Ayémé maritime et Ayémé rail, de la commune de Ntoum, situé dans la province de l’Estuaire, voient enfin leur calvaire s’achever. «Ces réalisations sont faites dans l’intérêt des populations car comme on le dit, l’eau c’est la vie. Et ces pompes hydrauliques viennent soulager un tant soit peu le problème d’accès à l’eau potable que rencontrent nos concitoyens. Nous disons que ces pompes sont une réponse à la principale préoccupation posée par les populations», a indiqué Poyo Yvon Gustave Charles, préfet du Komo Mondah.
En effet, les 25 forages manuels dont le coût est estimé à près de 275 millions de francs FCFA, livrés par GSEZ (Gabon spéciale économique zone), une succursale du groupe Olam, n’est autre que la matérialisation du projet social de cette société. «La livraison de ces pompes nous procure un sentiment de joie. Nous sommes vraiment honorés et soulagé, car ici les populations n’avaient qu’une seule source d’approvisionnement d’eau qui était les rivières. Mais désormais avec ces pompes hydrauliques, ces derniers vont à l’avenir bénéficier d’une eau traitée, une eau potable et propre à la consommation», a expliqué Flavienne Matoumba Matoumba, le 4ème adjoint au maire de la commune de Ntoum.
Une initiative louable que les autorités de cette commune n’ont pas manqué d’encourager. «La mairie dit merci à la société Olam-Gabon qui a pensé aux populations. Mais aussi nos remerciements vont à l’endroit du Chef de l’Etat parce qu’il nous a apporté les opérateurs qui ont la vision qui épouse sa vision. Celle de venir en aide aux populations. Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que le problème d’eau est quasiment résolu au sein de nos différents quartiers», a conclu Flavienne Matoumba Matoumba.