Dans les villes et villages du Gabon, force est de constater que la journée du vendredi plonge involontairement certaines populations dans un jeûne. Une situation de dépendance très désolante causée par la fermeture des épiceries des musulmans.
Le vendredi, étant le jour de prière par excellence des frères de Mahomet pour prier Allah, tout comme le dimanche pour les chrétiens, est le plus souvent une journée où le client est obligé de se soumettre à la volonté du commerçant. Ici, le principe qui dit que le client est roi est aboli chaque vendredi.
De ce fait, pour des personnes mieux organisées, elles anticipent à faire des courses en matinée en s’approvisionnant en produits pour le petit déjeuner et le déjeuner. Car le départ de l’épicier pour la mosquée est compris entre 10h et 11h et son retour à 15h. Un intervalle qui laisse des grincements de dents aux non prévoyants : où le bébé pleurerait pour manque de lait, certains sauteront le déjeuner de midi et attendre l’ouverture de ces épiceries en après-midi pour apprêter le repas ou faire d’autres activités liées aux transactions financières.
Par ailleurs, le projet « un Gabonais, une épicerie » devrait commencer à prendre forme afin de pallier à ce problème qui démontre une dépendance totale des populations aux seuls tenanciers expatriés musulmans.