Malgré une note circulaire signé de Monsieur le Gouverneur de la province de l’Ogooué-Lolo, invitant les élus locaux, les agents municipaux et certains chefs de services à prendre part le samedi 3 Février 2024 à la passation des charges entre le Maire sortant Rigobert Nzengué Lola et le Délégué Spécial Félicien Moudiondzé, nommé le 29 janvier 2024 par le communiqué N°043 du CTRI, certains invités n’ont pu honorer de leur présence cette cérémonie, c’est ce qui s’appelle un boycott. Motif : plusieurs agents et futurs administrés ne se reconnaissant pas en Moudiondzé, un chef au passé sulfureux, pire les auxiliaires de commandement, communément appelés chefs de quartiers, ont reconnu (sous couvert de l’anonymat) le coté machiavélique du nouvel occupant de l’Hôtel de ville de Koulamoutou.
Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, en donnant lecture de la feuille de route du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), notamment l’exigence d’une gestion efficace et plus orthodoxe des ressources au bénéfice des populations, d’être à l’écoute de celles-ci, faire preuve d’humilité en vers ses administrés et collaborateurs, qui doivent être une force de proposition pour une bonne gouvernance. Toutefois, le membre du gouvernement a signalé que cette nomination n’était pas un « chèque en blanc », c’est-à-dire que le Délégué Spécial peut être demis de ses fonctions, en cas de mauvaise gestion ou de dérapage.
Connaissant l’individu, certains invités dans la salle ont émis des doutes sur la personnalité de l’ancien directeur de cabinet 2 de Guy Nzouba Ndama à l’Assemblée Nationale : « Je connais très bien Félicien, je doute fort qu’il soit un bon gestionnaire, il a des appétences inavouées pour l’argent et les femmes » a signalé quelqu’un de sa communauté ethnique et un autre d’ajouter : « c’est un sanguinaire, je sais de quoi je parle, seulement faites attention à ses invitations pour un bouillon ou bien du vin de palme… »
Avec tous ces griefs à son encontre, le nouveau locataire de l’Hôtel de ville de Koulamoutou est obligé de changer de comportement. Mais comme dit l’adage : « l’habitude est une seconde nature ».