Mes chers compatriotes, au regard de l’actualité de notre pays au sujet des multiples violences en milieux scolaires, qu’il me soit permis d’exprimer mon opinion en tant que citoyen gabonais et acteur politique.
Au Gabon, il ne se passe plus une seule année scolaire sans que nous ayons à vivre des comportements rétrogrades de certains élèves, qui s’adonnent à de multiples formes de violences au sein de leurs établissements, notamment des violences verbales et physiques avec des armes blanches.
Il est important que nous nous posions les bonnes questions, à savoir : l’éducation familiale est-elle toujours donnée aux enfants ? Les parents veillent-ils toujours aux bons comportements de leurs enfants ? Fouillent-ils toujours leurs sacs à dos avant qu’ils n’aillent au lycée ? l’État peine t-il à siffler la fin de ses violences répétées qui semble-t-il, deviennent un buzz pour ces élèves turbulents et très agressifs ? Que faire concrètement pour éradiquer progressivement ce phénomène dangereux ?
Les violences en milieux scolaires dans notre pays sont devenus inadmissibles et inconcevables, des sanctions disciplinaires sévères s’imposent désormais aux coupables de telles barbaries. Ce phénomène doit s’arrêter dans notre pays, nos enfants en souffrent tellement.
l’État, pour les années à venir, dans l’optique de limiter ou mieux de stopper ses violences en milieux scolaires pourrait non seulement maximiser et intensifier la sensibilisation auprès des apprenants mais aussi identifier et repartir les élèves dans les salles de classes au sein des établissements par catégories d’âges, cela pourra permettre de remédier à cette problématique déplorable dans notre société. Car il n’est pas bien ni normal qu’en 6e et 5e, on retrouve des élèves de 10ans, 11 ans avec ceux de 18 ans – 20 ans dans les mêmes salle de classes. Ces écarts considérables d’âges peuvent favoriser des risques de violences physiques des grands sur les tous petits. Prenons l’exemple des pré – primaires et des primaires dont les élèves ont quasiment les mêmes âges dans les classes précises. Ces établissements ne connaissent aucune violence scolaire signalée à ce jour.
Le ministère de l’éducation nationale, les partenaires sociaux et les associations des parents d’élèves (APE) doivent impérativement « agir ensemble », avant qu’il n’y ait des cas de décès ! L’heure est grave et l’alerte rouge est lancée. Disons « STOP » aux violences en milieux scolaires au Gabon, car la vie, la santé et l’avenir de nos enfants en dépendent.
MINTSA ANGO Verdaly
Acteur Politique Gabonais