« L’Organisation Patronale des Médias appelle les forces de l’ordre et de sécurité au ressaisissement ». C’est ce qui ressort de la déclaration de l’Organisation Patronale des Médias. Déclaration au cours de laquelle le prédisent de l’OPAM, Guy Pierre Biteghe a fustigé le comportement barbare et rétrograde des forces de l’ordre et de sécurité(les policiers et les gendarmes) qui humilient et séquestrent les journalistes sans motifs valables dans des commissariats, brigades et autres lieux de détention.
‘’Depuis quelques mois, les journalistes de la presse dite libre font l’objet d’un harcèlement sans précédent de la part des forces de l’ordre avec des enlèvements à caractère spectaculaires dans la rue. Il y a deux semaines, le journaliste Orca Boudiandza était enlevé et conduit dans les locaux de la DGR où il subira durant plus de quatre heures, une torture morale et des agressions verbales de la part de ses bourreaux, Le vendredi 15 juin, le journaliste Jean-Claude Afa’a est enlevé à son tour et gardé à vue au commissariat de Belle-Vue II. Sous la pression des éditeurs et membres de la corporation, il sera relaxé dans la nuit. Ces deux cas, loin d’être isolés, dévoilent au grand jour, la volonté des forces de sécurité à soumettre les journalistes et à mettre en péril leurs relations avec un secteur aussi sensible que celui de la presse. Pareille attitude ne peut être sans conséquences aussi bien nationales qu’internationales, car les journalistes ne sont ni des bandits ni des hors la loi. Aussi, l’OPAM rappelle qu’au Gabon, le délit de presse est inscrit sous le régime de la preuve et non celui de l’enquête, ceci pour garantir la protection des sources. Aucune loi n’interdit de photographier un policier, un gendarme ou un militaire en service. Donc il n’est pas un délit de les filmer dans l’exercice de leurs fonctions » a martelé GPB.
Dans le journalisme, les sources sont sacrées et personne ne peut justifier que les journalistes soient enlevés ou convoqués dans des commissariats ou brigades où ils sont humiliés et sommés de révéler leurs sources.
L’OPAM à travers cette communication dénonce la dérive autoritaire et les agissements hors-la-loi des forces de sécurité qui au lieu de faire correctement leur travail, s’illustrent par des agressions et le raquette à longueur de journée, alors l’insécurité et le grand banditisme monte à la vitesse exponentielle et cela malgré le rappelle à l’ordre du chef de l’État. C’est à croire que la gendarmerie et la police cachent bien des secrets qui pourraient ébranler toute la hiérarchie de ces corps habillés et dont l’image est déjà assez écornée.