Décidément on aura tout vu et entendu pendant cette période de campagne. Le cas du candidat investis par le Parti démocratique gabonais (PDG) est présenté comme parmi tant d’autres. Là-bas, tout le monde en parle tellement que l’intéressé ne fait pas cas, il n’a pas changé d’avis.
En effet, on reproche à celui-ci le fait qu’il s’est accaparé de l’essentiel d’une équipe de campagne. Hormis la lourde charge de conduire la liste, pour voir plus clair, il s’est accroché encore comme étant le Directeur de campagne, et même le trésorier. Il joue gros, en même temps le tam-tam, il chante et il dance. Ce n’est pas trop de casquettes accumulées pour une seule personne en cette période électorale ?
L’homme s’est campé dans un niet catégorique de ne pas vouloir céder à la pression des critiques et des réclamations.
Pourtant, lors de la tournée provinciale des responsables politiques de l’Estuaire, il y a un mois et c’était la même volonté du Secrétariat général du parti, ils ont souvent recommandé de ne pas travailler seul, de faire surtout l’addition et la multiplication. C’est comme si ce message ne semble pas avoir été bien accueilli par certains camarades, à en juger par des contradictions. Ils préfèrent travailler selon leurs propres désirs.
Ça ressemble à minimiser les injonctions de la hiérarchie, qui elle, entend de pied ferme après la communication de la vérité des urnes. Par l’entremise des fins limiers de la Commission permanente de discipline (CPD), ils n’hésiteront, très certainement pas à être intransigeants vis-à-vis du ou des coupable(s).