Le correspondant de l’Agence Française de Presse (AFP) Joël Tatou affirme avoir mis à nu une conversation compromettante entre les tenants de la plateforme d’opposition politique « Alternance 2023 » enregistré le 17 août dernier au siège du parti REAGIR.
L’action a eu lieu durant l’attente de l’annonce de l’identité du candidat consensuel d’Alternance 2023. Joël Tatou révèle « ce qui m’a frappé dans cette conversation, c’est l’évocation de la mort. Cela a provoqué un dilemme moral en moi ». Les révélations du correspondant de l’AFP mettent en exergue ses mauvaises intentions, qui peuvent nuire à la stabilité et l’harmonie du Gabon. C’est la preuve d’une diffamation, un délit pénal qui consiste à accuser une personne physique d’un mal sans en avoir vérifié la véracité.
Pour rappel, la charte d’éthique des journalistes énonce que l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non-vérification des faits sont les plus graves dérives professionnelles. Visiblement, celle-ci n’a eu aucun pouvoir coercitif ou de contrôle sur Joël Tatou.