Il est inutile de refaire le catalogue des maladies dont souffre le Gabon. Un consensus se dégage sur ce point.
En revanche, ce diagnostic est biaisé du fait que les causes des maladies dont souffre notre pays sont mal cernées et le diagnostic ne semble pas correctement fait.
En effet, sur le plan médical, un diagnostic est une évaluation ou une conclusion basée sur des informations médicales, des symptômes, des tests et des examens permettant de déterminer la présence ou l’absence d’une maladie, d’un trouble ou d’une condition médicale chez un individu. Il s’agit d’une étape essentielle pour identifier et traiter les problèmes de santé.
Le malade appelé Gabon n’est-il pas en ce moment devant les Charlatans qui, sans avoir fait un bon diagnostic, proposent des fausses thérapies qui ne peuvent guérir notre pays?
Aux grands maux, les grands remèdes.
Ce texto vous en propose Un.
Si l’objectif des leaders politiques et de la société civile est de soigner le malade Gabon, et pour rester fidèle à notre constitution, il n’y a que deux actions à mettre en œuvre: la première est d’opposer un seul candidat de l’opposition et de la société civile à celui de la majorité qui est Ali Bongo.
La seconde action est de présenter des candidats communs aux 143 sièges de député face à ceux du PDG.
La multiplication des candidatures de l’opposition, de la société civile et indépendante n’est pas de nature à impulser le développement du Gabon.
Autant les pouvoirs du chef de l’État lui sont attribués par le parlement, autant il faut au Gabon un parlement qui contrôle l’action du chef de l’exécutif et son gouvernement pour l’équilibre des pouvoirs clairement prévu par notre constitution.
Le parlement actuel est indigne et ne peut être qualifié de représentation nationale.
Le remède est là, la balle se trouve dans le camp de l’opposition, de la société civile et des indépendants dont nous sommes.
Débattons de cela sans passion.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL