Gabon : Le code est silencieux sur le cas de Mimongo, par NGUÉMÉBÉ ENDAMANE Sandrine

La Députée du parti social-démocrate (PSD) a déposé sa démission pour rallier le PDG. Elle a bradé son écharpe en donnant des explications farfelues à sa fausse maturité. Une vraie nigaude. Elle trahit pour de l’argent une population qui lui a fait totalement confiance et qui l’a porté en tipoye ! Une belle victoire face au PDG au second tour en 2018.

Libre à elle. Elle a déposé sa démission et a aussitôt quitté le pays (Gabon) lorsque son suppléant vient de réaffirmer son engagement auprès des populations et du parti (PSD).

Que nous dit le Code Électoral ? Rien. Aucune disposition sur ce cas. Rappel. Lorsqu’un élu national décède ou est promu au Gouvernement, il est de facto remplacé par son suppléant. Dans le cas du premier siège de Mimongo, cette disposition devrait être appliquée.

Que faire d’un suppléant qui, le plus souvent est plus crédité des suffrages obtenus pour l’élection d’un ticket ?

Pour tout démocrate, l’effacement volontaire du seul titulaire, comme son décès, devrait tenir compte de l’engagement de demeurer représentant du peuple à l’Assemblée Nationale en lieu et place de son titulaire.

La saisine de la Cour Constitutionnelle devrait être l’occasion de combler un vide juridique, rendant ainsi justice à un suppléant qui refuse d’épouser la décision du titulaire et qui reste confiant dans un parti sans lequel il n’y aurait pas eu d’élus !

À suivre!

Paul Essonne

Journaliste

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