Gabon/Lutte contre la criminalité faunique : Quatre trafiquants de faune pris en flagrant délit de commercialisation d’espèces intégralement protégées à Oyem.

Quatre (4) points d’ivoire, trois (3) peaux et cinq (5) dents de panthère et une queue d’éléphant, c’est la quantité de trophées d’espèces intégralement protégées enregistrée par les éléments de l’antenne provinciale de la police judicaire d’Oyem au moment de l’arrestation de quatre trafiquants de faune sauvage de nationalité gabonaise, le samedi 16 Avril 2022 dans la province septentrionale.

C’est à l’occasion de la livraison de la commande que l’équipe composée des éléments de l’antenne provinciale de la police judiciaire d’Oyem, des Eaux et Forêts avec l’appui des membres de Conservation Justice seront informés des activités d’un réseau de trafique de faunes composé de M. ABENE NDOUNA Ghislain Kisito Morten, M.MEZUI M’ASSOUMOU François Loïc, M. NGUEMA NGOMO Célestin, ABOUI Jean Blaise.

Le nommé Morten serait le propriétaire de deux peaux et cinq dents de panthère. A son domicile, une vingtaine de munitions de divers type 375 et double zéro, ont été découverts. Ses complices seront tour à tour interpellés.

Le premier est sieur NGUEMA NGOMO Célestin, retraité, aurait abattu un éléphant puis extrait les défenses et prélevé la queue. La perquisition de son domicile au village Nkout a permis la saisie de plusieurs munitions (cartouches doubles zéro modifiées et 375). Le mis en cause a conduit l’équipe d’opération sur le lieu d’abattage du pachyderme. Des ossements ont été observés.

Le second, ABOUI Jean Blaise, enseignant, serait  propriétaire d’une paire d’ivoire prétendument trouvé en forêt. La perquisition n’a permis aucune saisi.

Ces faits constituent un ensemble d’infractions des combinaisons des dispositions du code pénal (art.579), du code forestier (art.92) et une entrave au principe de la préservation de la biodiversité et des écosystèmes (art.3) adopté dans la loi 0002/2014 portant développement durable en République Gabonaise. Ces dispositions visent non seulement à protéger les espèces fauniques en danger de disparition mais aussi au maintien de la durabilité des ressources naturelles grâce au partenariat ‘’Conservation justice et l’administration des Eaux et Forêts ‘dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore avec l’implication des autorités judiciaires.

Conservation Justice

Obone Flore

Journaliste

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