Encore un scandale alimentaire, des produits suisses à l’instar de Nestlé, sur le banc des accusés, appelé à justifier ses agissements.
Lors des enquêtes, il a été découvert que la société chinoise Xile Lier mélangeait du lait en poudre importé avec du lait périmé, en changeant aussi la date de péremption sur les boites. Outre la Chine, un nouveau scandale alimentaire survient. C’est un reportage du journal télévisé de l’Afrique sur France24, qui a dévoilé la supercherie des sociétés industrielles européennes, notamment Nestlé et la marque de lait GLORIA, qui exporte de la fausse poudre de lait, rengraissé à l’huile de palme et envoyé en Afrique de l’Ouest. Une fois en rayon, difficile de voir la différence.
Aussi, c’est plus de 276000 tonnes de faux lait consommé par les Africains chaque année, en, provenance de l’Europe. Les scandales alimentaires sont légion, mais la question du lait pour bébés est particulièrement sensible depuis le scandale en 2008 de la mélamine, une substance minant la présence de protéines dans le lait qui avait provoqué la mort d’au moins six petits-enfants et provoquer des maladies chronique chez 300.000.
Jusqu’ici, seul le Sénégal a réagi face à ce scandale. La Commission européenne après avoir longtemps nié les faits a finalement déclaré que ce scandale est en faveur d’une politique de famine. Pour dire ensuite qu’elle créera des dialogues avec les ONG, et producteurs laitiers et industriels européens d’autre part. Ces mêmes industrielles qui prétendent rendre les produits laitiers accessibles aux faibles revenus d’Afrique. Finalement, de qui se moque-t-on ?