La Fédération des organisations de la presse gabonaise (FOPGA) s’est réunie en séance de travail ce jeudi 07 avril, au siège social du Cercle des Patrons de la Presse Privée en Ligne (CPPPL) à Nzeng Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville, pour l’examen de la déclaration de la haute autorité de la communication(HAC) nº 0025/HAC/CT/JMK du 06 avril 2022.
Unis comme un seul homme, les membres de la FOPGA ont tenu à répondre par une stratégie de concertation générale, au texte de la HAC, stipulant que les responsables des entreprises privés de communication audiovisuelle, d’édition et de publicité à s’acquitter de leurs redevances annuelles pour le compte des années 2021 et 2022.
Très surpris et se sentant concernés par le communiqué, les membres de le FOPGA, s’interrogent sur le fait que la HAC, prenne appuis de leur déclaration, un décret datant de 2006 abrogé depuis 2016, soit avec un écart de dix ans. Cette dernière ne parle aucunement d’une redevance, car la nouvelle loi ne l’a fait plus valoir.
Pour rappel, le Gabon sort de deux années de paralysie, suite à la pandémie à CORONAVIRUS ; de plus certains médias se plaignent notamment d’un manque de soutient des opérateurs économiques qui refusent d’être suivis médiatiquement par eux, choisissant des média publics. Ce qui a même poussé le gouvernement à une subvention, pour les soulager.
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2023, et à peine sur son siège en tant que président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou, exhume un problème déjà réglé par le gouvernement, sous la haute autorité du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, par l’organisation des Etas généraux de la communication.