Le discours du 31 décembre d’Ali Bongo Ondimba à la nation n’a pas fini de surprendre plus d’un gabonais, analysons ce passage extrait du discours. Face au virus qui a muté et s’est transformé au cours de l’année 2021, la donne a changé. Le rapport de force s’est inversé. Nous disposons désormais d’une arme. D’une arme redoutable. Une arme qui protège.
Cette arme, c’est le vaccin. Le Gabon, comme de nombreux pays, en a fait une priorité pour s’en procurer. Le résultat est là. Le Gabon est l’un des pays d’Afrique qui dispose le plus de doses de vaccin par tête d’habitant.
C’est une prouesse dont nous pouvons être fiers et qui est à mettre sur le compte d’une stratégie réfléchie et planifiée.
Cette arme, ce vaccin, il nous faut désormais l’utiliser régulièrement. L’utiliser le plus possible. A ce jour, 12 % de la population gabonaise a été vaccinée. C’est encourageant car ce chiffre est largement supérieur à la moyenne observée sur notre continent. Mais reconnaissons-le, il nous faut aller plus loin, beaucoup plus loin, pour obtenir une plus grande couverture vaccinale.
Et, j’en suis convaincu, nous irons plus loin avec une réelle prise de conscience. Depuis une quinzaine de jours, la dynamique vaccinale s’est fortement accélérée. C’est salutaire. Cela signifie que vous êtes de plus en plus nombreux, chaque jour, à vous faire vacciner.
C’est une excellente nouvelle. Car si la vaccination continue de progresser comme c’est le cas aujourd’hui, les mesures de restriction qui limitent notre mobilité sociale, comme le couvre-feu, l’accès limité ou sous conditions à certains lieux publics ou certains évènements, seront levées plus rapidement que prévu. Possiblement entre le mois d’avril et le mois de juin de l’année à venir, en fonction bien évidemment, de la donne sanitaire du moment.
Les gabonais apprécieront !