Tchibanga, chef-lieu de province de la Nyanga, reçoit la caravane des journalistes en mission d’évaluation des activités de l’agro-industrie Olam et des coopératives agricoles de la localité. Cette dernière conduite par le consultant du groupe Singapourien Olam, Dieudonné Minlama Mintogo, permet de mieux connaitre les différentes étapes, mais aussi de savoir que plus de 13000 tonnes sont attendus lors de la récolte un an après le planting, pour alimenter la population et réduire les 400 milliards de dépense annuelle sur les importations.
Dans la localité, le directeur régional du projet Graine pour le compte de la Ngounié et de la Nyanga, Philippe Havier Moussavou va prendre le relais avec son équipe, direction la visite des trois coopératives, situé à 3 kilomètres de la ville, nous sommes là au village Mougandzi dans le département de Mougoutsi, avec l’opération de planting démarrée en décembre 2017. Sur les lieux trois coopératives sont dans le même environnement géographique notamment : « Eden-Divara » qui compte 20 membres et 20 hectares de manioc planté, elle à pour présidente Hortence Moudounga. La deuxième, « vie et forêt », 21 membres enrôlés et 15 hectares plantés, la présidente une fois de plus Hortense Moudounga « nous sommes prêtent pour la récolte ». « Moutsige » 15 hectares de manioc planté sur 20, 20 membres enrôlés. « Nous voulons que le président de la République nous viennent encore en aide pour que les coopératives fonctionnent normalement car nous sommes confrontés à un problème de transport pour écouler notre marchandise à cela s’ajoute l’extension de nos plantations pour nourrir la population » a souligné la présidente Hortence Ignounga Moubanga.
A quatre kilomètres de la première coopérative, nous allons à la découverte du village Mougandzi ou cette fois ci la coopérative est dirigée par un homme, Jean François Koumba Mabika avec bien évidement le concours des femmes. « Ponzi Na Duabi » est le nom de la coopérative, sur le site se sont 14,5 hectares de manioc planté, l’on se croirait dans une plantation industrielle avec des routes pour permettre aux véhicules de circuler en cas d’exploitation. « Nous voulons des moyens de locomotion pour le transport de notre récolte et une station de trempage de manioc comme à Ndendé. Ici, le projet a déjà pris forme et nous content du travail abattus » a- t-il conclu.