Aujourd’hui, l’on demande à la population de se faire vacciner alors que cette population vit dans la misère, la précarité totale. Les autorités savent très bien que le vaccin chinois Sinopharm, comme tous les autres vaccins d’ailleurs, n’éradique pas le Coronavirus. Sinon, comment comprendre qu’Ali Bongo Ondimba a du mal à présider les conseils des ministres et préfère les tenir par visioconférence alors que tous les membres du gouvernement sont censés être vaccinés ?
Les vaccins tant vantés comme la solution définitive pour retrouver les libertés d’avant Covid-19, ne le sont pas en réalité aussi bien en Europe, en Amérique, qu’en Afrique. Le vaccin chinois Sinopharm par exemple, n’a pas sorti le Gabon de l’état d’urgence. Certains virologues, Européens particulièrement, affirment que même après s’être fait administrer le vaccin l’on peut toujours contracter le Coronavirus, en gros le vaccin n’est pas une assurance en tant que telle. D’ailleurs, les concepteurs des vaccins anti-Covid-19 refusent de se les faire inoculer parce que doutant de leur efficacité tout simplement.
En revanche, lors de son discours à la nation du vendredi 28 mai 2021, le Président de la République Ali Bongo a déclaré que les restaurants et les bars seront désormais ouverts jusqu’à 20h30 sous condition de la vaccination et du test Covid. Que les personnes vaccinées circulent librement et ne soient plus confinées, et qu’en plus elles soient exemptées de la quarantaine. Tout ceci, pour vouloir emmener les Gabonais à se faire vacciner. Pourtant, le Président de la République sait pertinemment que la vaccination n’est pas non seulement obligatoire mais elle ne doit pas faire l’objet de marchandage, car nul n’a le droit de restreindre les libertés d’une personne sauf condamnation pour le forfait qu’il aura commis.
Aussi, il serait judicieux que le gouvernement continue de communiquer en associant toute la presse sur la nécessité du respect des mesures barrières : la distanciation physique, le port du masque, le lavage des mains, toussé dans le coude, et le respect du couvre-feu pour en finir avec cette pandémie.