La crise sanitaire a créé dans le pays, une véritable psychose, au point que certains secteurs d’activités refusent de respecter les lois et les décisions du gouvernement. C’est en tous cas, ce qui se passe avec les chauffeurs de taxi du Grand Libreville, notamment au 6e arrondissement. De ce côté, les chauffeurs de taxi sont devenus des hors la loi.
Qui doit contrôler les prix dans le secteur du transport au Gabon ? Les sociétés de transports et les chauffeurs de taxi sont –ils au-dessus de la loi ? Les décisions prises par ces sociétés de transport et les chauffeurs de taxi laissent penser qu’ils sont désormais au-dessus de la loi. Dans la commune de Libreville et ses environs le prix de transport a été multiplié par deux. En pleine crise sanitaire, ces nouvelles méthodes de fonctionnement des chauffeurs de taxi, asphyxie petit à petit, les couches les plus vulnérables et en ces temps de crise sanitaires,l’État, bien informé aurait déjà fait des descentes sur le terrain, pour arrêter ce désordre dans le secteur du transport urbain.
Un malaise social, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses, dans certaines administrations où le personnel n’est pas transporté ? Que dire de la situation des élèves, une couche de la société très affectée ces derniers jours par cette hausse des prix des transports.
Les taxis bus qui font la ligne dragages vers les deux lycées que sont le lycée d’État et Léon Mba qui coûtaient 300 FCFA à 400 f passent scandaleusement à 800 f voir 1000 f la tête, une situation généralisée dans le grand Libreville, dit –on.
« Où sont alors passées les mesures prises par le gouvernement pour garantir la stabilité des prix de transport au Gabon durant la période sensible de la covid19 ? », S’est interrogé monsieur Ndong, au quartier Nzeng- Ayong à dragages.
Pourtant pour tenter de soulager les chauffeurs de taxi et autres usagers de la route, en ces temps de crise sanitaire, le gouvernement avait procédé à une réduction du prix du carburant.
Qui doit veiller au respect des décisions prises par l’Etat, en conseil des ministres ? Le Gabon est-il devenu une république bananière où les décisions sensibles sont prises et mises en pratique par n’importe qui ? Les chauffeurs de taxis sont-ils devenus les décideurs du pays ? Autant de questions qui taraudent tous les matins les habitants de Libreville et ses environs.
Une chose est sure, si le gouvernement ne trouve pas des réponses aux préoccupations des populations notamment ceux de Nzeng –ayong et les pk qui ne savent plus quoi faire, depuis la crise sanitaire et ces conséquences sur le transport, la goutte d’eau pourrait bien déborder le vase.