Le 17 octobre 2020 dernier, dans un bras de mer au lieu-dit Nvenayong, dans la commune d’Akanda, se sont noyés 2 adolescents durant une baignade qui vont passer de vie à trépas. Ceci, après avoir sauvé leur camarade qui se noyait.
Il s’agit d’Aïcha IBRAHIM (13 ans), en classe de 5ème au lycée Jean-Hilaire OBAME EYEGHE de Nzeng-Ayong et un jeune malien prénommé Amidou âgé de 14 ans, tous les deux adolescents ont trouvé la mort après avoir tenté de sauver Gérard DEMBA (15 ans) de nationalité togolaise. Ce dernier est interné actuellement à l’hôpital d’instruction des armées d’Akanda, où il y suit des soins intensifs.
Rappelons que les plages du Gabon sont les lieux par excellence de pratiques mystico-spirituels, selon la légende certaines personnes ont pris l’habitude de nourrir les génies de l’océan avec sang humain et quand ils ont faim les génies viennent eux-mêmes se servir à la surface des eaux.
Ainsi chaque année on déplore au Gabon un nombre considérable de noyades, voici pourquoi les parents qui ont compris cela empêchent leurs enfants d’aller se baigner dans nos plages sinon de ne pas aller au large.
À cela s’ajoute le manque de piscines municipales équipées maîtres-nageurs dans la capitale Gabonaise, puis les autorités n’ont jamais pris le soin de délimiter à l’aide d’un fil la partie de la mer où l’eau devient profonde, sans compter le manque criard d’une véritable police des plages équipée des hommes et des femmes maîtres-nageurs et ayant le matériel adéquat pour procéder à des opérations de sauvetage lors des tentatives de noyade.
L’actuel police des plages est là juste pour procéder aux contrôles routiers des automobilistes en particulier des taxis, accoster les jeunes filles qui passent et surtout sécuriser le honni d’Ali Bongo donc cette police est loin, très loin même des missions assignées à une véritable police des plages et d’ailleurs ce n’est pas en treillis militaire qu’on procède à des opérations de sauvetage dans une plage.