Le CND enfin en session plénière.

Le conseil national  de la démocratie(CND), s’est réuni  ce jeudi 28 février  dans un hôtel de la place et cela  à la demande  de 57 formations politiques ayant saisi le président de l’institution pour la tenue d’une session plénière extraordinaire, à l’effet d’examiner principalement les problèmes qui minent  le fonctionnement du CND.

Occasion pour  de cette institution Me Séraphin Ndaot  de justifier le mutisme de son institution face à la crise politico-institutionnelle  du moment. ‘’ A une période où  des voix discordantes  s’élève ici et là, sur le silence  du CND, c’est-à-dire de l’espace paritaire de concertation, chargé d’arbitrer les tensions  et de promouvoir  un climat  et une culture  démocratique , il échappe à l’opinion, légitimement  interrogative, la situation réelle de cet organe, actuellement sous perfusion financière’’ a-t-il déclaré.

A l’analyse de ses propos, on comprend  aisément  la difficulté du CND à  jouer le rôle  de qui est le sien sans moyens financiers et complètement relégué au rang d’observateur. Il est nécessaire de rappeler   ici que  le CND n’a plus été en mesure de fonctionner  normalement depuis deux ans le budget ayant   connu  une drastique  réduction  de 80%. Et depuis  trois ans les agents nommés par décret  pris en conseil  des ministres  n’ont jamais rémunérés.

La présence du premier ministre, Julien Nkoghe Bekale fortifier les agents  du CND  quant à la résolution  imminente de leurs  de leurs situation  administrative  et  financière. Cependant  à regarder de près  l’ensemble des institutions la population  à l’impression  que « les moutons broute ensemble, mais ils n’ont pas le même prix ».

Le CND  vaut-il mieux  que le conseil économique  social et environnemental ? Une sérieuse réflexion s’impose à ce sujet d’autant plus que  le CND  est né des accords d’agondjé et participait  de la volonté de la classe politique à apaiser les tensions  après la crise post-électorale de 2016.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *