Plus de 200 étudiants gabonais en Russie font face à une menace d’expulsion pour défaut de paiement de leurs frais de scolarité et de séjour, une situation qui suscite une vive inquiétude. Selon le site Gabonactu.com, ces jeunes sont dans une impasse depuis septembre dernier en raison d’arriérés de paiement, les empêchant de participer aux examens de fin d’année académique. Cette situation reflète une urgence qui nécessite une intervention rapide des autorités gabonaises.
Lors d’une manifestation pacifique organisée récemment à Libreville, Ludovic Belengue, président du collectif des parents concernés, a tiré la sonnette d’alarme. « C’est une urgence que le pouvoir se bouscule pour que les frais de scolarité et les allocations familiales des étudiants soient versés », a-t-il déclaré. Cette mobilisation avait pour objectif d’attirer l’attention du président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, sur les conséquences désastreuses de cette situation pour ces jeunes, qui représentent l’avenir du pays.
Le collectif des parents d’étudiants a également entrepris des démarches auprès de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) pour tenter de trouver une solution. Cependant, les résultats demeurent insatisfaisants. « Nous avons obtenu une rallonge budgétaire, mais nous ne comprenons pas pourquoi les choses traînent encore », a déploré Ludovic Belengue, soulignant également que leur demande d’audience auprès du chef de l’État est restée sans réponse.
Les conséquences de ce retard sont lourdes pour ces étudiants. Non seulement ils risquent de perdre leur place dans leurs universités respectives, mais ils sont également confrontés à des pressions psychologiques et financières croissantes. Pour de nombreux parents, il s’agit d’un double fardeau : celui de soutenir leurs enfants à distance et celui de faire face à l’incertitude des démarches administratives.
Face à cette crise, une réponse rapide et concrète des autorités gabonaises est attendue. Les parents et les étudiants espèrent que des mesures seront prises pour régler ces arriérés et garantir la poursuite des études des jeunes concernés. Cette situation met en lumière la nécessité d’une gestion plus rigoureuse et proactive des bourses pour éviter de tels drames à l’avenir.
