Face à la pandémie de coronavirus et à l’annonce de cas déclarés au Gabon, Dieudonné Minlama Mintogo, l’ancien candidat aux Elections Présidentielles de 2016 et Président d’Ensemble Pour la République a tenu dans son discours du mardi 24 mars 2020, à manifester ses encouragements au gouvernement « J’adhère et je soutiens toutes les initiatives gouvernementales. J’invite chaque gabonaise et chaque gabonais, ainsi que tous ceux qui ont choisi de vivre dans notre pays, au respect scrupuleux de toutes les décisions prises à ce effet. »
Il a par ailleurs, émis quelques propositions « Au-delà des aspects de prévention, je demande au gouvernement de définir une stratégie nationale de prise en charge des personnes soupçonnées ou atteintes du Coronavirus.
Cette stratégie doit permettre de détecter et de prendre en charge, au niveau de chaque province, les victimes de cette pandémie. En cas d’une évolution plus importante de la pandémie, on ne saurait se contenter des seuls centres de prise en charge situés à Libreville.
Une telle stratégie suppose, au préalable, une évaluation sans complaisance, de nos capacités actuelles (logistique, expertise, ressources humaines et financières …).
Il est clair que la mise en œuvre d’une telle stratégie va nécessiter la mobilisation d’importantes ressources financières, logistiques, technologiques et humaines.
Aussi j’encourage le gouvernement à associer les retraités, le secteur privé, les organisations de la société civile et la communauté internationale dans la définition et la mise en œuvre de cette stratégie. »
Par conséquent, Monsieur Dieudonné Minlama Mintogo demande une prise de conscience quant à notre fragilité économique, l’objectif est donc sa diversification « comme nous pouvons le constater, au-delà des aspects sanitaires, cette crise révèle au grand jour la fragilité de notre économie (encore trop dépendante de l’exploitation minière et pétrolière) et notre dépendance alimentaire fruit des mauvaises politiques agricoles menées par les différents gouvernements depuis plusieurs décennies.
Aussi, il me parait urgent, au sortir de cette crise, d’accélérer, de façon significative, la diversification de notre économie et de définir une véritable politique agricole capable de sortir notre pays de la dépendance et de l’insécurité alimentaires actuelles. »