Cette zone industrielle, intégrée dans la vision du président de la République gabonaise, a pour ambition de favoriser la transformation locale des matières premières. En plus de contribuer à l’industrialisation du pays, elle permettra de créer des emplois et de lutter contre l’exode rural en offrant de nouvelles opportunités économiques aux populations locales. L’implantation d’infrastructures industrielles à Mandji pourrait donc dynamiser l’économie locale tout en répondant aux besoins de développement national.
Le projet représente également une opportunité pour renforcer les partenariats entre les secteurs publics et privés. Dans ce cadre, les discussions engagées avec la BAD sont essentielles pour mobiliser les ressources nécessaires et pour s’assurer que le projet s’inscrive dans une dynamique de développement durable. Les prochaines étapes incluent des échanges avec les acteurs économiques nationaux afin de mieux cerner les besoins et d’optimiser les retombées économiques et sociales de cette zone industrielle.
La visite de la délégation de la BAD s’inscrit dans une stratégie plus large de coopération régionale, impliquant plusieurs pays africains, et pourrait également bénéficier d’expertises et de bonnes pratiques venues du Cameroun et de la Côte d’Ivoire. La présence de représentants de ces pays souligne l’importance d’une approche concertée pour développer des projets industriels à l’échelle régionale, en tenant compte des spécificités et des atouts de chaque pays impliqué.
Cette première rencontre marque le début d’un partenariat prometteur pour le secteur industriel gabonais. L’ambition de créer une zone industrielle à Mandji pourrait être un levier de transformation économique pour le Gabon et, à terme, contribuer à son rayonnement industriel en Afrique centrale. La collaboration avec la BAD et les échanges en cours laissent espérer une avancée significative vers une industrialisation responsable et porteuse d’avenir pour les générations futures.
