Woleu-Ntem/Viol : fin de parcours pour Mbo Eya.

Le prédateur sexuel Mbo Eya, un fonctionnaire de police a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem  pour avoir violé et abusé sexuellement une mineure. Ce policier est aussi sous le coup des complicités d’évasion, destruction de biens et extorsion de fonds.

En effet, il semait la panique auprès des commerçants de la ville d’Oyem. Encore affecté à l’Etat-Major des Polices d’Intervention (EMPI), il était même l’auteur du vol d’une arme de guerre de type Famas avant son affectation à Bitam. Finalement coincer par ses collègues, il est placé en garde à vue. Mais avec son esprit crapuleux, ce dernier va réussir à casser la cellule et s’échapper avec 5 gardés à vue. Cependant, la hardiesse de la police de Bitam et d’Oyem va permettre l’interpellation de Mbo Eya le mardi 10 novembre dans la soirée, suivi d’un mandat de dépôt le lendemain 11 Novembre 2020 au parquet d’Oyem.

Il y a des dissimulations évidentes et des incohérences manifestes dans les versions des policiers, notamment du Haut Commandement des forces de police nationale et des Chefs d’état-major. Comment comprendre que Mbo Eya après ces récriminations n’est pas encore été fermement condamné ?

Force est de constater malheureusement qu’au sein du Corps d’Élite, particulièrement depuis ces derniers recrutements sans enquête de moralité de la promotion 2010 et 2015, les Forces de police nationale ne sont que le terreau de bandits de grand chemin. On déplore même de multiples désertions, cela sans sanctions parce que les concernés sont les enfants des policiers. Que le Commandant en Chef des Forces de Police Nationale et celui de l’Inspection des Forces de police nationale prennent leur courage à deux mains pour appliquer les textes qui permettent de révoquer les policiers en désertions après une durée définie et ceux qui sont incarcérés depuis plus d’un, deux, trois voire quatre ans et plus, et  percevant encore leurs salaires.

Le cas Mbo Eya est un cas d’école, l’heure est aujourd’hui au châtiment de la mauvaise graine. Les policiers ont bon espoir pour une issue favorable à cet imbroglio.

Obone Flore

Journaliste

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