Violence en milieu: Le collège René Descartes entre dans la danse

L’agression de Warren Loundou, élève du collège René Descartes au quartier Ba de Gué-Gué dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville, a suscité une onde de choc sur les réseaux sociaux. Le jeune homme de 15 ans a été attaqué le 25 octobre 2025 par son camarade en présence d’autres comme en témoigne la vidéo, en raison d’une altercation semble-t-il liée à sa petite amie, Victoire. Ce qui devait être une simple conversation s’est transformé en un guet-apens prémédité.

Warren se retrouve aujourd’hui avec  de nombreux hématomes, et devrait subir  certainement  une intervention chirurgicale. Bien que le scanner n’ait révélé aucune lésion cérébrale. Huit élèves auraient participé à l’agression, dont quatre ont été interpellés. Une vidéo de l’attaque, largement diffusée sur les réseaux sociaux, montre la violence de la scène, où un élève, David, a tenté de s’interposer avant d’être maîtrisé.

L’attaque serait motivée par la jalousie de la réussite académique de Warren et des rivalités sentimentales. Les agresseurs semblent issus de familles influentes, ajoutant une dimension sociale à l’affaire.

L’indignation est palpable au sein de l’opinion publique, avec des appels à des sanctions exemplaires pour assurer la justice. Les parents de Warren exigent que l’enquête se déroule de manière impartiale, malgré les tentatives possibles des familles des agresseurs d’intervenir pour obtenir leur libération.

Cette situation soulève des questions plus larges sur la violence scolaire, l’influence des dynamiques sociales et la nécessité d’une réelle justice pour les victimes.

Paul Essonne

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *