Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Économie numérique et des Nouvelles technologies, le général de brigade Bonjean Mbanza Mbani, a souligné l’urgence de sortir l’IAI de la crise. « Les objectifs de cet atelier sont clairs : trouver des solutions pour sortir l’IAI de la crise. Il nous faut donc élaborer un projet ambitieux pour en faire un centre d’innovation technologique régional et définir les orientations budgétaires nécessaires », a-t-il déclaré. Cette ambition traduit la volonté des autorités de repositionner l’IAI comme un acteur clé du développement technologique en Afrique.
Parmi les mesures proposées lors de cet atelier, figurent la modernisation des contenus pédagogiques et des pratiques d’enseignement, la mise à jour des curricula pour mieux répondre aux exigences du marché et l’adoption d’un modèle économique durable. Ces réformes visent à garantir une formation de qualité, adaptée aux évolutions rapides des technologies numériques, tout en assurant la pérennité financière de l’institution.
Les parties prenantes ont également insisté sur la nécessité de redéfinir la vision initiale de l’IAI. Ce recentrage vise à transformer l’institut en un véritable pôle d’excellence technologique et d’innovation, capable de former des experts compétents pour répondre aux besoins croissants en matière de numérique en Afrique centrale et au-delà. Des partenariats avec des acteurs privés et internationaux sont envisagés pour soutenir cette ambition.
Cet atelier représente une étape cruciale dans la relance de l’Institut africain d’informatique. Si les recommandations formulées sont mises en œuvre avec rigueur, l’IAI pourrait non seulement retrouver sa place de leader en matière de formation technologique, mais aussi contribuer significativement à l’essor du numérique en Afrique. Les prochaines semaines seront décisives pour transformer les résolutions en actions concrètes.