Du 18 au 19 mars 2024 à Libreville se tient l’Atelier national d’évaluation des besoins et de renforcement des capacités pour la mise en œuvre du Programme sur l’Homme et la Biosphère (MAB) et du Programme Hydrologique International (PHI) au Gabon dont l’objectif est d’examiner les modalités d’accompagnement pour la constitution d’un dossier de réserve de biosphère de l’UNESCO, en synergie avec les partenaires nationaux.
Durant cet atelier, une assistance technique sera apportée pour renforcer les capacités du Comité national sur l’Homme et la biosphère (MAB) et le Comité national du Programme Hydrologique International (PHI). Ces Comités constituent l’épine dorsale de la famille de l’UNESCO dans les domaines de la biodiversité et de l’eau, en tant que réseaux de parties prenantes, de partenaires et d’experts. Ils constituent des entités de consultation, de liaison, d’information, ainsi que de mobilisation, de coordination et de mise en œuvre d’activités et de partenariats avec des entités nationales, y compris la société civile. En tant que tels, les comités nationaux du MAB et du PHI apportent des contributions substantielles à la mise en œuvre et à la promotion du Programme MAB, à travers la création de réserves de biosphère, et du PHI, pour faire avancer la connaissance, la formation et la coopération scientifique dans le domaine de l’eau. Les autres parties prenantes parmi lesquelles les représentants du ministère de l’Environnement, du climat et du conflit Homme-Faune, du ministère de l’Energie et des ressources hydrauliques, du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, de l’Agence Nationale des parcs nationaux (ANPN) seront informées et sensibilisées.
A titre de rappel, le Parc national de l’Ivindo s’étend sur près de 300 000 hectares traversés par un réseau de rivières d’eau noire pittoresques, abritant des espèces de poissons endémiques. Le crocodile à long museau y trouve refuge. Ledit Parc possède des forets climaciques. Ainsi, sa désignation comme réserves de biosphère contribuera à renforcer les mécanismes de conservation et de valorisation de ce site à travers la mise en place d’outils et d’organes de gestion consolidés, au développement socio-économique local et à la promotion du tourisme.
Gageons que les participants élaborent une feuille de route détaillée et proposent les modalités concrètes d’opérationnalisation des comités nationaux du MAB et du PHI.