Le lundi14 octobre 2024 marque le lancement d’une vaste campagne de sensibilisation contre l’usage des drogues et le mésusage des médicaments en milieu scolaire et universitaire. Cette initiative, menée par l’Agence nationale du médicament et autres produits de santé (ANMAPS), en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, celui de l’Enseignement supérieur et la Fondation « Ma Bannière », vise à alerter les jeunes sur les dangers liés à la consommation de drogues. La cérémonie de lancement au lycée Raymond Boukat de Mindoube s’est déroulée en présence de la Première Dame, Zita Oligui Nguema.
Cette campagne, qui durera environ sept mois, de la mi-octobre jusqu’en avril prochain, prévoit des actions dans plusieurs établissements scolaires et universitaires à travers le pays. L’objectif est de sensibiliser un maximum d’apprenants aux conséquences néfastes des drogues sur leur santé et leur avenir. À terme, cette initiative s’étendra aux jeunes déscolarisés, offrant ainsi une couverture plus large et une portée nationale. Le Dr Ange Mibindzou Mouelet, directeur général de l’ANMAPS, a exprimé sa volonté de voir cette campagne marquer un tournant décisif dans la lutte contre ce fléau.
En plus de la sensibilisation des jeunes, la campagne ambitionne de déceler et démanteler les réseaux de vente de drogue dans les établissements scolaires. Une collaboration étroite entre les autorités locales, les enseignants et les parents sera essentielle pour identifier les acteurs clés de ce commerce illicite. L’ANMAPS espère ainsi éradiquer une partie des réseaux responsables de la prolifération de la drogue dans les écoles et universités.
Les résultats attendus à l’issue de cette campagne sont nombreux. Outre la réduction du nombre de jeunes consommant des drogues, l’accent sera mis sur la mise en place d’un système de prise en charge accessible pour les élèves déjà concernés. Un suivi rigoureux des actions menées permettra d’évaluer l’impact de cette campagne, notamment à travers une cartographie des établissements sensibilisés. L’ANMAPS espère également une baisse des cas de violence liés à la consommation de drogues, ce qui favoriserait un climat scolaire plus serein.
Cette campagne constitue une réponse proactive à un problème de plus en plus préoccupant dans les établissements scolaires gabonais. L’implication de l’ensemble des acteurs éducatifs, ainsi que la participation active des jeunes, seront déterminantes pour le succès de cette initiative. Dr Ange Mibindzou Mouelet a conclu en exprimant sa confiance quant à l’impact durable de cette campagne dans la lutte contre la drogue en milieu scolaire.