La future université de Mouila, située dans la province de la Ngounié, fait l’objet d’une étude approfondie pour garantir le respect des normes sociales et environnementales. Une mission conjointe du ministère de l’Enseignement supérieur, de l’Environnement, et des Eaux et Forêts, soutenue par les autorités locales, s’est rendue récemment sur le chantier. Cette visite avait pour objectif de vérifier l’impact écologique et social du projet en cours de réalisation.
Sous la conduite de Gornal Ngou Mve Ngou, directeur de projet de l’entreprise Le Roi des Chantiers, la délégation a examiné les avancées du chantier et dialogué avec les experts en charge. Les observations relevées sur le terrain seront consignées dans un rapport destiné au maître d’ouvrage, le ministère de l’Enseignement supérieur. Ce suivi rigoureux vise à garantir que les travaux respectent les standards établis, tout en évitant des conséquences négatives sur l’environnement et les communautés locales.
Pour Aimé Tonda Manguendji, conseiller technique au ministère de l’Enseignement supérieur, les travaux suivent leur cours sans retard. Il a précisé que la phase de terrassement et d’installation logistique est bien entamée, tandis que des études sont déjà en cours dans les laboratoires. Ces avancées témoignent de la volonté des parties prenantes d’assurer une exécution rapide et méthodique du projet.
Jean Hervé Mve Beh, directeur général des Écosystèmes Aquatiques, a mis en lumière l’importance de mesurer l’impact environnemental de l’université. Selon lui, il est essentiel d’anticiper les effets de la construction sur l’écosystème environnant, ainsi que l’influence potentielle de cet environnement sur le projet lui-même. La proximité avec le Lac Bleu, un site touristique majeur, représente un défi nécessitant une planification concertée pour garantir une coexistence harmonieuse.
Ces démarches traduisent une vision durable pour la région. L’objectif est de faire coexister deux projets majeurs : la construction de l’université et l’aménagement du site du Lac Bleu. Une concertation entre ministères est prévue pour assurer une synergie entre ces initiatives, en veillant à ce que leur impact global soit bénéfique pour la population et l’environnement.