Il y’a approximativement 3 mois qu’un nouveau scandale sanitaire lié au géant suisse agro-alimentaire Nestlé a éclaté, suite à une nouvelle enquête qui a révélé qu’une portion de céréales Nestlé pour bébés de six mois, contenait environ un cube et demi de sucre par portion dans les produits destinés aux bébés. Mais uniquement dans les pays pauvres et à faible revenus notamment, en Afrique.
Ce scandale sanitaire pourrait ternir un peu plus l’image de Nestlé qui demeure la plus grande entreprise agro-alimentaire du monde. Selon Julia Guggenheim, correspondante France 24 en Côte-d’Ivoire ; l’OMS a tiré une sonnette d’alarme visant à limiter drastiquement l’apport en sucre pour les enfants et même à le bannir pour les nourrissons. Suite aux commentaires apportés par l’institution sur cette nouvelle affaire de Nestlé, l’ONG Suisse Public Eye et le Réseau international des groupes d’action pour l’alimentation infantile IBFAN (International Baby Food Action Network) ont mené des tests sur deux marques du groupe Nestlé. Nido, un lait infantile et Cérélac marque céréales. Ces tests ont révélé qu’en moyenne, respectivement 2 à 3g de sucres qui ont été ajoutés dans ces produits à destination des marchés Africains, Asiatiques et d’Amérique latine.
Le chiffre serait même monté jusqu’à 5,5g pour la marque Cérélac dans les quatre pays d’Afrique qui ont été étudiés par l’ONG. Rendre les bébés accros au sucre est bien ce qui est reproché aujourd’hui à Nestlé sachant que ce groupe agro-alimentaire détient 20% du marché mondiale de l’alimentation des bébés. Alors même que Nestlé, recommande de ne pas ajouter de sucre dans les préparations pour les bébés et bien, ils ne précisent pas sur leurs propres emballages ces ajouts de sucre. Leur absence de transparence est donc pointée du doigt. Car, Nestlé s’appuie sur un marketing qui est jugé trompeur par l’ONG, en utilisant des médecins ou encore des influenceurs pour suggérer que ses produits sont particulièrement bon pour la santé.
Le rapport de Public Eye a également souligné que l’OMS met en garde sur le fait que l’exposition au sucre chez les nourrissons peut créer une préférence
pour les produits sucrés tout au long de la vie mais également des risques de santé majeurs tels que l’obésité et le diabète.
