La république gabonaise, qui depuis la nuit des temps, a toujours été une et indivisible, laïque et démocratique, le réaffirme dans la monture finale de sa nouvelle loi fondamentale et se retrouve aujourd’hui encore devant Dieu et devant les hommes, face à son histoire, à son destin et surtout à l’avenir de ses compatriotes.
Après la conférence nationale de 1990, les accords de paris de 1994, ceux d’arambo de 2006, le dialogue d’angondje de 2017, la concertation politique de 2023, les acteurs politiques, civils et militaires se sont encore réunis en 2024, lors qu’un nouveau dialogue national dit inclusif, dans le but précis de repenser et de réécrire ensemble une nouvelle page de l’histoire de notre pays, via une nouvelle loi fondamentale, la constitution gabonaise, mère des lois, à la recherche d’un meilleur modèle de gouvernance socio-économique, politique, environnemental et culturel, adaptés aux réalités du Gabon et des conditions de vie de ses populations.
Publiée récemment par les autorités de la transition, la monture finale de la nouvelle constitution gabonaise, revêt finalement des caractères très importants pour la vie de la nation. En effet, elle laisse entrevoir notamment les aspects intemporel, impersonnel et inclusif, tant souhaité et suggéré par plusieurs gabonais, moi y compris.
Nous pouvons, aisément lire dans cette loi fondamentale qui va désormais, si le oui l’emporte, organiser le fonctionnement optimal de notre pays, que les critères d’éligibilité à la fonction présidentielle dont certains verrous ont été levés, permettent cette fois-ci à tous les gabonais des deux sexes, de prétendre à gouverner leur pays, les binationaux pourront également candidater pour devenir président du Gabon.
Aussi, le futur président élu, de la république gabonaise, sera justiciable devant une juridiction spéciale, donc il pourra rendre des comptes au peuple, en cas de trahison de son serment. Se sont des avancées et des innovations exceptionnelles qui favorisent l’exercice de l’expression démocratique.
De mon point de vue, bien que certains aspects du texte constitutionnel, tel que la durée du mandat présidentiel, qui auraient dû être harmonisés avec ceux des députés, sénateurs et maires à 5 ans renouvelable une fois pour le président élu, la monture finale de la nouvelle constitution gabonaise, marque le début d’une nouvelle ère au Gabon et surtout que personnes ne doit rester au bord de la route. Ce texte promeut l’inclusion.
Certes, cette nouvelle constitution, n’est pas parfaite, tous les articles ne font pas forcément l’unanimité dans l’opinion nationale, tout œuvre humaine est perfectible et rien ni personne n’a jamais fait l’unanimité, seul Dieu est parfait et absolu. Mais il n’en demeure pas moins que, cette loi fondamentale est très abordable dans l’ensemble et mérite un soutien massif des populations et une approbation certaine de celles-ci.
Notre pays a connu énormément de retard dans sa quête au développement, il doit maintenant, plus que par le passé, avancer sereinement, à un rythme raisonnable, pour le progrès national. Il est donc impératif et très recommandé, que le peuple gabonais tout entier, en son âme et conscience, de manière patriotique et sans distinction aucune, plébiscite massivement cette nouvelle constitution gabonaise le 16 Novembre 2024, date du scrutin référendaire, donc le jour du vote, où les gabonaises et les gabonais seront appelés aux urnes pour faire leur choix.
Ceci, afin de déclencher par un résultat positif, le retour immédiat à l’ordre constitutionnel au Gabon. Un retour, tant attendu par le peuple souverain, la communauté nationale et internationale.
Que Dieu bénisse le Gabon
MINTSA ANGO Verdaly
Acteur Politique