Tribune Libre: La vie chère au Gabon par Mintsa Ango verdaly

Notre pays connaît depuis quelques années déjà une augmentation exponentielle du coût de la vie, sans qu’aucune explication plausible  ne soit donnée aux populations de manière particulièrement explicite. C’est malheureusement encore le cas, sous la transition en cours d’exécution au Gabon.

 

Le peuple gabonais, constate pour le déplorer avec amertume, que les différents prix des produits de première nécessité ont flambé de manière spectaculaire, passant du simple au double voir au triple. La bouteille d’huile cuisin’or qui était à 1.100f l’unité est aujourd’hui à 1.200f voir 1.500f l’unité chez certains épiciers, le carton de poulet initialement à 9.000f l’unité est déjà à 13000f, celui des cotis passe de 14.000f à 17.000f.

 

Aussi, le pain, aliment de base, lui il est désormais à 150f au lieu de 125, la boîte de lait bonnet rouge, qui était à 1.000f, se retrouve à 1.500f voir 2000f, la petite boîte de cassoulet ABC est passé de 1000f à 2500, quand la grande est désormais à 4500f, pour ne citer que ces quelques exemples palpables et vérifiables dans nos supers marchés.

 

Pour les ménages gabonais, cette situation désobligeante est devenue inacceptable et insoutenable. D’autant plus qu’après plusieurs alertes lancées par les ONG, la société civile et certains citoyens ça et là, nous assistons à une impuissance totale des pouvoirs publics à solutionner ce phénomène qui n’a que trop durer.

 

Les gabonaises et les gabonais ne mangent plus à leur faim, ils sont à bout de souffle, ils n’en peuvent plus, la situation se dégrade encore plus de jour en jour et même dans le secteur du transport, il n’y a plus aucun trajet de 100f, mais où va-t-on ? Que fait le ministère du commerce ? La direction générale de la consommation et de la concurrence a-t-elle oublié ses prérogatives et ses missions régaliennes ? Cet état de faits ne peut demeurer sans suite, nos dirigeants doivent impérativement agir en conséquence au profit des gabonais.

 

Le peuple est souverain, et c’est à ce titre qu’il interpelle une énième fois les autorités compétentes en la matière, pour qu’elles regardent ce problème de très près et avec acuité afin de trouver des solutions urgentes et adaptées, au bénéfice des ménages dont le pouvoir d’achat est désormais étranglé par les coûts élevés de la vie au Gabon.

 

La Douane gabonaise, ne peut-elle pas réduire ou supprimer certaines taxes aux opérateurs économiques ? Le ministère du commerce et la direction générale de la consommation et la concurrence ne peuvent – ils pas donner une conférence de presse pour éclairer l’opinion ? Il faut impérativement que celà s’arrête, pensez au peuple et surtout à l’amélioration de leurs conditions de vie.

 

MINTSA ANGO Verdaly
Acteur Politique

Paul Essonne

Journaliste

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