La sortie des quatre mousquetaires qui de notre point de vue constitue plutôt une association de malfaiteurs qu’autre chose ramène au goût du jour la proposition qui été récemment faite par le CORDON d’encadrer le discours politique en période pré-électorale, électorale et post-électorale. Il n’a échappé à personne que le recours à l’invective, à la menace sont les valeurs les mieux partagées par ces personnalités politiques.
» L’élection présidentielle approchant à grands pas, il est question aujourd’hui de soumettre au parlement le nouveau code électoral, mais lorsque le cordon fait cette proposition c’est en tenant compte justement de ce qui peut nous permettre dès à présent des lendemains d’élections apaisés. Le recours à un discours politique non contrôlé, non-encadré , fait courir le risque des lendemains d’élections perturbés avec des contestations et des débordements en tous genres et de possibles pertes en vie humaines. Nous ne retenons de cette sortie qu’une chose, l’inopportunité dans toute sa véracité de débattre d’un sujet qui n’a pas lieu d’être. Le président de la transition ne s’est encore pas prononcé sur une éventuelle candidature, c’est donc mettre la charrue avant les bœufs que de l’inviter d’ores et déjà à ne pas le faire et pour corroborer de cette proposition nous faisons, le CORDON à la suite des propos déjà tenus par Albert Ondo Ossa lors de sa sortie le 30 décembre 2024, entend porter plainte contre lui pour incitation à la haine ethnique parce que nous trouvons inacceptable qu’un homme politique de cette envergure se permettre d’accuser des groupe ethniques de bloquer le développement du pays . Ces propos sont inacceptables » a indiqué Raoul Ovono Abessolo, le président du Collectif Républicain pour la Défense d’Oligui Nguéma .
Avant de poursuivre » cette sortie est un non-évènement, c’est inopportun de poser aujourd’hui un débat qui n’est pas encore d’actualité en l’occurrence la candidature du président Oligui. Cela ne nous inspire rien de nouveau, des alliances contre-nature on en a connu et on en connaîtra certainement d’autres. C’est une alliance de circonstance, une alliance d’opportunistes faite de briques et brocs dont le seul objectif est de conquérir le pouvoir par tous les moyens sans en avoir nécessairement le mérite. Cela ne mérite même pas qu’on s’y attarde mais nous disons simplement que l’homme politique dans son discours s’écarte des idéaux républicains il doit pouvoir en répondre c’est pour cela nous insistons pour que le discours politique en période électoral soit encadré pour éviter les soubresauts que nous avons déjà connu dans notre pays » a proposé le président du CORDON.
Par ailleurs, demander aux populations de descendre dans la rue c’est ouvrir la porte aux troubles à l’ordre publique et dans son processus de restauration des institutions et de la dignité retrouvée ne laissera personne au destin inavoué venir perturber ce processus et tout le monde peut le constater le président de la transition tient ses promesses jusqu’à ce jour. Qui peut ne pas reconnaître à ce jour que le chronogramme de la transition est respecté, il faudrait vraiment souffrir de mauvaise foi congénitale pour nier aujourd’hui le respect des engagements par le président de la transition.
» C’est d’une irresponsabilité politique que d’appeler à une manifestation de rue quelconque. Et nous savons que le peuple gabonais à gagner en maturité. Lui que l’on a trimballé hier, que l’on a manipulé à souhait ne se laissera plus distraire. Aucune raison ne justifierait aujourd’hui que les Gabonais descendent dans la rue. Les gabonais sont préoccupés par leurs réalités sociales. Nous disons aux gabonais continuons à travailler à l’avènement d’autre Gabon, ne nous laissons pas distraire par de perfides trompeurs qui ont mis le pays à terre sans scrupules, le Gabon est désormais digne d’envie et ensemble bâtissons l’édifice nouveau auquel nous rêvons tous. Les « has been » n’ont plus de place dans une société en pleine mutation marquée par l’émergence d’une nouvelle classe politique » a conclu le président du CORDON.
Rappelons à toutes fins utiles que le mercredi 08 janvier dernier, quatre responsables politiques : Maganga Moussavou, Ali AKBAR Onanga ? Ondo Ossa et Alain Claude Billie By-Nze ont organisé une conférence de presse pour demander le retour dans les casernes des militaires, usant de propos injurieux et peu recommandables pour leur rang au président de la transition ; le qualifiant d’illégitime. S’attaquant vertement aux journalistes qui tentaient de rétablir la vérité quant à leur passé peu glorieux dans la gestion du pays.