C’est en tout cas ce qui ressort des publications de certains responsables et guides spirituels des associations et fondations spirituelles de la province de l’estuaire, après la tournée du Chef de l’Etat, président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Publications dans les réseaux sociaux, réunions dans les temples, convocation et intimidation des adeptes. Les acteurs et dépositaires de la spiritualité dans la province de l’Estuaire semblent ne plus s’accorder les violons, et n’avoir pas compris le message du président de la Transition.
En effet, dans leurs différentes publications, ces derniers affirment que la tournée du Chef de l’État, n ‘est rien d’ autres, qu’une activité politique, et qu’à ce titre leurs associations qui sont apolitiques, ne peuvent pas s’ inscrire dans une logique d’ accompagnement où se présenter avec leurs différents symboles spirituelles.
Une attitude qui suscite moult interrogations auprès de certains initiés, dans la mesure où, le Président de la Transition, lors de ses différents entretiens avec les différents acteurs politiques, culturels et socio-économique avait indiqué , »qu’il ne faisait pas de la politique, qu’il voulait permettre aux gabonais de se réapproprier leur identité culturelle. »
Questions, peut -on prétendre faire de la promotion de la culture gabonaise, en interdisant à ses membres de se présenter devant le Chef de l’ État avec les symboles de leurs rites initiatiques ? Quid de la promotion culturelle ?
Aussi, est- il besoin de rappeler, à ces détenteurs de la spiritualité que le Président de la Transition est un militaire, et n appartient à aucun parti politique. A ce titre , les associations et autres organisations non gouvernementales qui participent aux activités de ce dernier n’enfreint aucune loi.
Une chose est sûre, les leaders spirituels de la province de l’Estuaire qui se sont lancés dans cette campagne de dénigrement de la tournée du Chef de l’Etat, s’inscrivent en faux dans les objectifs de la transition. Une attitude très regrettable pour des personnes censées être des guides spirituels, possédants une certaine expérience spirituelle.
En effet, le Gabon se trouve à un tournant décisif de sa vie, il est temps que les héritiers et maîtres spirituels s’ affirment ouvertement pour la reconnaissance de l’ iboga comme une religion. Car, le pays est en construction et le Chef de l’État, souhaite accélérer la restauration de l’ identité culturelle du Gabon. Qui, depuis plusieurs années, a été étouffée par l ‘ancien régime. Il faut donc changer les cœurs, la construction culturelle et spirituelle du Gabon doit être la priorité de tout les initiés. Il serait judicieux d ‘accompagner cette transition, en apportant notre aide, nos prières, car , le nouveau Gabon , c’est tout les gabonais unis comme au temps de nos ancêtres. Gabon d ‘abord.
C’est enfin notre essor vers la félicite… Honneur et fidélité à la patrie…