La joueuse de tennis américaine Serena Williams a tiré sa révérence le vendredi 2 septembre dernier après son match perdu du 3e tour de l’US Open.
Pour cet athlète de haut niveau pour qui la quête de titre de grand chelem a été le principal moteur, sa retraite des courts de tennis est vécue à l’age de 40 ans comme un cap à franchir en acceptant de passer petit à petit de la lumière à l’ombre. Tout comme les personnalités du monde des affaires, ou du monde artistique, musical ou politique, Serena Williams vivait dans un univers de popularité et de reconnaissance publique presque chaque jour. Elle a été adulée, les gens s’arrêtaient pour une photo, un mot ou une signature, on lui portait une attention de tout instant. C’est un environnement qui l’accompagnait depuis des années. Mais malheureusement, ce n’est pas une représentation de la réalité qui l’attend après sa carrière.
En effet, Serena Williams était passionnée et engagée. Elle était la meilleure au monde de sa discipline et ne pensait qu’au tennis, et puis un jour, la fin a surgit. Le moment de se retirer après une longue carrière, de changer son style de vie, de s’adapter, de vivre avec des moyens financiers colossaux et de passer à une autre phase de sa vie. L’adaptation n’est jamais facile non plus. Car, la retraite a sonnée simplement plus tôt.
