Après quelques sorties semble au goût inachevé auprès des administrations de son champ d’activité, la coordination des syndicats des transporteurs terrestres du Gabon présidée par Jean Robert MENIE a initié des rencontre multisectorielles à Libreville et ses environs afin d’expliquer aux différents conducteurs et clandomen les conclusions de ces rencontres.
En effet, la coordination des transporteurs terrestres du Gabon (CTTG) regroupant l’ensemble des syndicats du secteur transport avait lancé une grève illimitée des taximen et clandos le 6 mai dernier suite a leurs revendications contenues dans le cahier de charge à savoir les contrôles abusifs des agents de force de sécurité, le racket dont ils sont victimes au quotidien à Libreville, Akanda et Owendo sans oublier l’augmentation sans cesse du prix du carburant. Toutes choses qui ne permettent pas aux taximen et transporteurs suburbains de faire normalement leur travail. Au sortir du lancement de ce préavis, plusieurs rencontres ont eu lieu. D’abord le patron du ministère des transports ou il a été question de trouver un consensus aux problèmes posés et suspendre ce mouvement de grève qui risquerait causer des désagréments sur les populations car les négociations ont commencé. Ensuite, c’est le ministre d’état à l’intérieur Lambert Noel Mata de recevoir les syndiqués à son bureau du Delta postal à Angondjé accompagné du commandant en chef de la police nationale.
Au sortir de ces deux rencontres, la base avait décidé de suspendre la grève pour une période d’un mois pendant les négociations. A cet effet, le bureau de coordination est actuellement en tournée afin d’expliquer clairement à ses membres le contenu de ses conclaves « Avec la police, les choses progressent dans le bon sens, montrez à l’agent qui vous interpelle vos documents sans pour autant descendre de votre véhicule et montrer pièces par pièces. Comme ça ils ne prendront pas d’argent devant les clients » a conseillé Jean Robert MENIE aux transporteurs ce 16 mai au marché de nzeng- ayong où ils se sont retrouvés. Cette méthode consiste à convaincre ces agents des forces de défense à se conformer a la loi qui stipule que « Tout contrôle doit s’effectuer dans les normes et non selon l’exigence ou la force des agents, et pour certains chauffeurs qui le feront tant pis pour vous. C’est un message du commandant en chef de la police et du ministre d’état à l’intérieur qui ont insisté sur la possibilité de vous plaindre dans les différents commissariats en toute légalité, ne les laissez plus profiter de votre ignorance sur ce fait » a insisté Jean Robert MENIE a ces membres transporteurs de Nzeng Ayong.
Au niveau de la gendarmerie nationale les choses traînent encore car selon le président du SYTTG, les choses bloquent encore car selon certaines autorités, la gendarmerie étant territoriale ils ne veulent pas le suspendre de leurs missions dans la capitale et ensuite la rencontre prévue entre les principaux acteurs piétine jusqu’à ce jour. Rendez-vous dans deux semaines pour l’issue de ce bras de fer entre les différents antagonistes.