Excellence Monsieur le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, j’ai applaudi la concertation politique initiée par vous parce que j’aime la paix, la cohésion et l’unité entre filles et fils de notre patrimoine commun, le Gabon.
Après lecture du rapport de la concertation politique, je ne suis peut-être pas déçu, mais je suis triste, car j’ai honte pour la classe politique gabonaise.
Il était question de prendre des résolutions qui feraient avancer notre démocratie et qui favoriseraient des lendemains électoraux apaisés, mais pour ma part, honnêtement, je n’ai rien vu de tout cela.
Comment la classe politique peut supprimer des avancées démocratiques comme l’élection à deux tours, pour revenir à un seul tour, comme en 2016 ?
Pourquoi nommer certains sénateurs ? Je ne comprends absolument rien. Je pensais que cette mesure allait être abrogée, mais à ma grande surprise, les pseudos opposants demandent aussi à être nommé au Sénat, » Le fameux partage du gâteau » et nos, compatriotes dans tout ça ?
Personnellement, dans ma vision de l’évolution de notre démocratie, j’aurais préconisé :
– la limitation de tous les mandats électoraux à 5 ans, comme dans le rapport.
– le mandat du Président de la République à 5 ans renouvelable une seule fois.
– les mandats des députés et conseillers locaux à 5 ans renouvelable 2 fois.
Pourquoi limiter les mandats ? Tout simplement pour favoriser l’alternance dans notre pays. Ainsi, à celui qui aura la pensée de s’éterniser au pouvoir, les textes lui rappelleront que le poste qu’il occupe n’est pas sa propriété, qu’il doit laisser la place à un autre Gabonais pour assurer la continuité de l’État.
– Une coprésidence au Conseil Gabonais des Élections (CGE).
– La reconnaissance des partis politiques du Centre, pour faire évoluer le débat politique.
– l’instauration des débats politiques sur la chaîne nationale avec tous les candidats, pour mieux édifier les Gabonais sur le choix du meilleur candidat au premier et au second tour.
– plafonner les frais de campagne pour tous les candidats à un montant donné.
– l’interdiction formelle de corrompre les électeurs avec de l’argent où des biens de nature différente, sous peine de poursuites judiciaires, etc.
Voici une opposition conduite par M. Séraphin Akouré Davin qui a décidé de faire toute sa carrière dans l’Opposition. Ils n’ont pas l’ambition de prendre le pouvoir un jour. Bravo aux PDGistes qui obtiennent toujours ce qu’ils veulent lorsqu’ils sont face à cette fameuse Opposition qui a déjà montré toutes ses limites. Chers gabonais, l’avenir du Gabon est entre vos mains et pas entre celles de cette classe politique pourrie jusqu’à l’os.
Mavoungou Junior Merlin.