La répartition de la subvention 2024 par le ministère de la Communication et des Médias semble susciter des critiques en raison de son caractère médiocre et inéquitable. Ce constat met en lumière les préoccupations d’un certain nombre d’acteurs du secteur, qui estiment que les fonds alloués ne répondent pas aux besoins réels des médias privés.
Une répartition jugée inadéquate pourrait avoir plusieurs conséquences, notamment : Si les subventions ne sont pas distribuées de manière équitable, certaines entreprises de presse pourraient se retrouver en difficulté, tandis que d’autres, bénéficieraient de liens plus étroits avec le membre du gouvernement et pourraient obtenir des montants plus importants sans justification claire, pendant que d’autres bien connu sur le paysage médiatique reçoivent des miettes.
Une perception de favoritisme ou de népotisme dans la répartition des subventions crée des tensions entre les différents acteurs des médias, nuisant ainsi à la cohésion et à la collaboration au sein de la profession.
Il serait souhaitable que le ministère de la Communication et des Médias revoit ses critères de distribution et mette en place un processus plus transparent et inclusif, la preuve ce manque de transparence avait conduit les observateurs de l’organisation Internationale de la Francophonie, de l’UNESCO et de la primature de fustiger la clé de répartition de la subvention qui se fait dans une discrétion absolue contrairement à ce qui se faisait à l’époque des anciens ministres Blaise Louembe, Dénise Mekamne et Edgard Anicet Mboumbou Miyakou. A l’avenir, il va falloir inclure des consultations avec les acteurs du secteur, des critères d’évaluation clairs et la mise à disposition de rapports sur l’utilisation des fonds accordés. Une telle approche renforcerait la crédibilité du ministère et contribuerait à soutenir un paysage médiatique plus robuste et diversifié au Gabon. Plus de 41 millions pour faire fonctionner une commission en moins d’une semaine c’est dire combien de fois il faut vraiment revoir beaucoup de choses dans ce ministère de la communication et des médias que le Président de la transition veut bien apporter un souffle nouveau.
Affaire à suivre!