Les agents déflatés de l’ancienne commission nationale d’organisation, de gestion des événements à caractère national et international (CNOGEMCNI) fermé depuis Octobre 2018 par décret, montent au créneau pour savoir leurs sorts et réclament prés de sept (7) mois de salaires impayés. Ils ont rencontré le nouveau patron du ministère des sports le 05 juillet dernier au sein dudit ministère où ils étaient regroupés pour un sit-in.
Près d’une quarantaine d’agents de la commission nationale d’organisation de gestion des événements à caractère national et international sont dans le trouble total. En effet, depuis la mi-octobre 2018 date de la cession de ses activités par le conseil des ministres , les pères et mères de familles issus de cette structure sont, semble t-il, oubliés par leur tutelle, toute chose qui les a poussés à observer un piquet de grève devant le portail du ministère des sports à Oloumi pour se faire entendre « Nous sommes ici pour réclamer le payement de 7 mois d’arriérés de salaires, mais aussi se rassurer de notre sort suite a la fermeture de l’agence car pour beaucoup, nous sommes en CDI » a déclaré le porte-parole du collectif Sorel Abessolo.
Ainsi, Franck Nguema le ministre en charge de ce département s’est plié à la démarche et a rencontré les grévistes au perron de son administration et les a écoutés t avant de les rassurer sur la volonté du gouvernement de régulariser leurs situations « Je me suis saisi de votre dossier, j’ai instruit mon directeur de cabinet qui a collecté toutes les informations y relatives afin qu’on puisse les transmettre rapidement au secrétariat général du gouvernement via la commission interministérielle pour effectuer le calcul tout compte le plus rapidement possible ».
Le porte-parole des agents grévistes a souligné la promptitude du ministre des sports dans ce processus lancé ce jour « Nous profitons de l’occasion pour dénoncer le comportement de l’équipe sortante car si les choses ont trainé jusqu’à présent c’est de leur faute »
Rappelons que depuis la fermeture de cette structure qui gérait les installations sportives, ces installations sont devenues presque inutilisables faute d’entretien à l’exemple du complexe de Nzeng-Ayong pourtant jadis, espace très sollicité et fréquenté par les jeunes en manque d’aire de jeux. Une situation qui devrait aussi interpeler les autorités quant a sa réouverture.