Le Syndicat National des Enseignants et chercheurs(SNEC) du Gabon était en assemblée générale ce lundi 25 février à l’Université Omar Bongo. Il s’est agit pour les syndiqués de l’UOB, l’ENS, l’ENSET et l’USTM de faire le point sur la grève déclenchée il y a quelques jours par la centrale syndicale.
A l’entame des travaux de cette assemblée générale, le président du SNEC Jean Rémy Yama est d’abord revenu sur le flou entourant cette grève. « On a l’impression que nous nageons contre décisions, ou il y a grève ou pas ? » s’est-il interrogé pour marquer son étonnement à la lecture du comportement de nombreux enseignants pourtant favorables au déclenchement de la grève, mais qui par quelques raisons jouent les fossoyeurs. Il en est ainsi des enseignants du SNEC-UOB qui jouerait au crabe. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le SNEC est bel et bien en grève d’où cette paralysie à l’ENSET, à l’ENS et à Masuku.
Par ailleurs, le SNEC a réaffirmé son soutien à la promotion 2015 de l’ENS actuellement en grève au parvis de la cathédrale Notre Dame de l’Assomption à Sainte Marie. Parallèlement, le secrétaire général de la CONASYSED. Patrick Mombo en tournée dans les établissements supérieurs a profité de cette rencontre pour interpeler le gouvernement sur l’absence d’Ali Bongo qui selon lui « conduit à un flou dans la gouvernance du pays. Le pays ne peut pas être gouverné comme c’est le cas actuellement avec comme seul interlocuteur le premier ministre qui n’a pas le pouvoir du président de la république d’où cette paralysie de toute la sphère sociale et politique du Gabon » s’est-il insurgé. Dans tous les cas la venue d’Ali Bongo ce jour pourrait ramener la sérénité et surtout encourager les uns et les autres à revenir à la table des négociations.