La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) pourrait être paralysée par une grève le 4 juillet prochain, selon les agents de cet entreprise qui réclament les meilleurs conditions de vie et de travail .
Un des syndicats de l’entreprise a déposé un préavis de grève le 25 juin dernier. Celui-ci expirant le 4 juillet, un mouvement de grève pourrait être déclenché si l’entreprise ou le ministère de tutelle n’ouvre pas des négociations. Les grévistes menacent de couper l’eau et le courant.
Dans son cahier de revendications, le syndicat à l’origine du préavis exige un audit de la gestion du directoire mis en place lors de la réquisition de l’entreprise par l’Etat. Le syndicat veut savoir comment l’entreprise a été gérée lorsque l’Etat gabonais a chassé le groupe français Veolia en février 2018.
Les syndicalistes réclament aussi la prime sur les résultats que versait souvent Veolia. Ils veulent en outre alerter l’opinion sur la gestion de leur boîte.
La SEEG est une entreprise qui assure la distribution de l’eau et d’électricité dans le pays. Autrefois gérée par le groupe français Veolia, elle est redevenue publique à la suite d’un règlement à l’amiable entre Veolia et l’Etat gabonais.
