FOBERD Gabon ne devrait pas être le seul opérateur économique à être épinglé dans le scandale de distribution et vente de boissons et produits alimentaires dont les dates de péremption ont été largement dépassées mais tout de même mis sur le marché. La direction générale de la concurrence et de la consommation devrait se tourner aussi du côté des commerçants chinois, mauritaniens et syro-libanais propriétaires de grands magasins au noms ronflants qui font la joie des ménages gabonais.
Il ne serait pas étonnant que l’on y retrouve des produits alimentaires avariés ou des consommables périmés mais exposés à la vente. Le consommateur gabonais n’étant pas très regardant, il ne serait nullement surprenant que de nombreux produits alimentaires et autres soient dans cette catégorie.
Les fêtes de fin d’année approchant, la DGCC devrait multiplier les contrôles afin de prévenir toutes fraudes de ces commerçants attirés par l’appât du gain. La santé des populations leur important peu.
Le plus déplorable dans tout cela, c’est le manque de crédibilité et de probité des agents de terrain de ces administrations et services qui, pour un billet, ferment littéralement les yeux sur ce qui pourrait être à l’origine de maladies.
Dans tous les cas la sonnette d’alarme est tirée, la DGCC doit accentuer les contrôles pour que plus jamais le marché gabonais ne soit la décharge de ces opérateurs économiques qui pourtant bénéficient de mesures douanières souples et ce dans l’optique de satisfaire la demande des ménages gabonais.