Les magasins FOBERD Gabon sont de nouveau ouverts. C’es le constat fait par les populations du grand Libreville et ses environs. Une réouverture sujette à de nombreuses interrogations. En effet, après plus de deux semaines de fermeture, les succursales du géant camerounais de l’agroalimentaire ont ouvert leurs portes au grand damne des populations qui ne comprennent toujours pas comment cela a-t-il été possible après qu’elles aient apprécié la fermeté du gouvernement concernant ce cas flagrant de fraude et de contrefaçon.
Deux semaines seulement auraient suffi à FOBERD pour corrompre l’État gabonais, c’est à croire qu’une main noire se cache derrière ce trafiquant sans foi ni loi qui met en péril la santé et la vie des gabonais sans que cela n’émeuve les autorités compétentes.
On a certes vu les containers de vivres être détruits mais cela suffit à rassurer les populations qui se demandent à quel jeu joue l’État gabonais qui accorde du crédit à une entité mafieuse au détriment de la vie des populations. Quel prix FOBERD a-t-il payé pour recouvrer ses droits en un laps de temps si réduit ? Nul ne le sait. Sauf que l’on peut désormais affirmer sans risque de se tromper qu’une mafia s’est installée au Gabon et qui gérerait ces dossiers sensibles qui impliquent des fonctionnaires gabonais. Encore une fois le peuple s’est fait duper par les gouvernants qui placent leurs intérêts particuliers au détriment de la vie des populations. Ou sont donc les associations des droits des consommateurs qui n’excellent que lorsqu’il faut aller dénoncer le petit vendeur du quartier qui n’est que le dernier maillon d’une chaîne de malfrats ?
Dans tous les cas, la communication du gouvernement est attendue sur ce dossier qui inquiète plus d’une personne. L’on croyait le Gabon libéré de ces pratiques mafieuses mais l’on se rend compte malheureusement que même sous l’ère du CTRI la gangrène perdure et prend même de l’ampleur.