Le Président de la Transition du Gabon, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a convoqué un Conseil des ministres le jeudi 17 octobre 2024 à Libreville. Ce conclave a été marqué par l’annonce de la convocation du collège électoral pour le référendum constitutionnel, prévu le 16 novembre 2024. Cet événement s’inscrit dans le cadre du processus de Transition amorcé après le Dialogue National Inclusif (DNI), une étape cruciale pour l’avenir du pays.
Le communiqué officiel du Conseil des ministres souligne que « le collège électoral est convoqué, de ce fait, le 16 novembre 2024 ». Cette décision formalise ainsi la tenue d’un référendum destiné à soumettre à l’approbation du peuple gabonais la nouvelle Constitution, fruit d’un long travail de concertation entre les institutions de la Transition. Cette réforme constitutionnelle est perçue comme une étape clé pour redéfinir les bases de la gouvernance du Gabon.
En outre, le gouvernement de la Transition, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), ainsi que le Parlement de la Transition, se félicitent de l’aboutissement du projet de nouvelle Constitution. Le texte constitutionnel a fait l’objet d’un examen approfondi par les parlementaires réunis en Constituante, permettant ainsi d’intégrer les amendements et propositions formulées au cours du processus législatif.
Ce référendum constitutionnel s’inscrit dans la continuité des réformes initiées lors du Dialogue National Inclusif. Cet événement avait rassemblé diverses forces politiques et sociales du pays, dans le but de trouver des solutions consensuelles pour assurer une transition pacifique et durable. Le succès du DNI a permis de renforcer la légitimité des institutions de la Transition et de poser les jalons pour la refonte de l’architecture institutionnelle du Gabon.
Enfin, l’Exécutif espère que l’organisation de ce référendum constitutionnel marquera un tournant décisif dans l’histoire politique du Gabon. Ce processus permettra non seulement de consolider la démocratie, mais aussi de donner une nouvelle orientation au pays, conformément aux aspirations exprimées par le peuple gabonais lors des consultations nationales.