Le coup d’envoi du référendum 2024 a été donné dans la commune de Ntoum, chef-lieu du département du Komo Mondah, situé dans la province de l’Estuaire. Bien que le démarrage des opérations électorales ait été marqué par une affluence modérée, les populations continuent de se rendre dans les différents bureaux de vote. Le processus se déroule sous l’encadrement des Forces de Défense et de Sécurité, ainsi que sous le regard vigilant des observateurs nationaux et internationaux, témoins de la transparence de cette journée historique.
À Ntoum, comme dans le reste du pays, l’ambiance électorale est palpable. Au centre de vote de l’école « Saint Thomas », qui abrite trois bureaux, les opérations ont débuté dès 7 heures du matin. Les présidents des bureaux de vote, assistés de leurs équipes d’assesseurs et de secrétaires, étaient en place pour accueillir les premiers électeurs. Ce centre illustre l’organisation minutieuse mise en œuvre pour permettre aux citoyens de s’exprimer librement dans un cadre structuré.
La présence des observateurs nationaux et internationaux ajoute une dimension cruciale à cette élection. Des organisations comme le Réseau des Observateurs Citoyens et celui du Commonwealth veillent à la régularité des scrutins. Leur rôle est d’assurer que le processus respecte les normes démocratiques établies. Ce climat de surveillance rassure les électeurs, qui accomplissent leur devoir civique en toute sérénité.
L’un d’eux, Makoundza, a confié : « Je viens juste d’accomplir mon devoir citoyen, dans le calme. » Ce témoignage reflète l’esprit qui anime cette journée référendaire à Ntoum. Entre organisation rigoureuse et participation active des populations, cette étape cruciale pour le pays semble se dérouler dans le respect des principes démocratiques.