Le Gabon se prépare pour une échéance démocratique majeure, le référendum prévu le 16 novembre 2024. Lors de cette consultation, les citoyens devront se prononcer pour ou contre les propositions soumises par le gouvernement de Transition. Une innovation notable dans ce processus réside dans l’usage de bulletins de vote colorés : un bulletin vert pour le « OUI » et un bulletin rouge pour le « NON ». Cette disposition a été annoncée par Hermann Immongault, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 25 octobre.
Cette initiative vise principalement à rendre le processus de vote plus clair et accessible pour tous les électeurs. En effet, les autorités de la Transition souhaitent simplifier l’acte de voter en évitant toute confusion potentielle. Ainsi, en adoptant ce système bicolore, les autorités espèrent réduire le risque d’erreurs, comme les bulletins blancs ou nuls, qui ne seront pas acceptés dans ce scrutin. Ce choix s’inscrit dans une volonté de rendre l’exercice de la démocratie plus transparent et intuitif.
L’adoption des bulletins colorés est une réponse au Décret n° 0406/PR/MIS du 21 octobre dernier, qui encadre les modalités de vote pour ce référendum. Ce décret établit que les électeurs disposeront de deux options claires, sans ambiguïté possible : vert pour l’adhésion aux propositions et rouge pour leur rejet. En officialisant ces couleurs, le gouvernement s’assure que chaque votant pourra, en un coup d’œil, identifier sa position.
Pour les autorités, ce référendum est une étape cruciale dans la gestion de la Transition et reflète une volonté de donner la parole au peuple. L’introduction de ces bulletins colorés symbolise également une modernisation du processus électoral, une première dans l’histoire récente du Gabon. Par cette initiative, le gouvernement entend renforcer la crédibilité du vote et éviter les éventuels débats autour des résultats.
Le 16 novembre prochain, les Gabonais auront donc un choix à faire, représenté simplement par un code couleur. Avec un bulletin vert pour le « OUI » et un bulletin rouge pour le « NON », ce système inédit pourrait bien inspirer d’autres consultations à venir. Il s’agit désormais pour chaque citoyen gabonais de se préparer à cette échéance et d’exprimer son choix de manière claire et responsable.
