Réaction des MAMBOUNDOUISTES.

Les  MAMBOUNDOUISTES se sont réunis, samedi 11 Mai 2019 dans le cadre de leurs activités politiques. A l’ouverture des travaux, le Président Monsieur KOUMBA Guy Constant Titus a invité l’ensemble des Membres à observer une minute de silence en mémoire de Monsieur Jules BOULENDE, Porte-parole des MAMBOUNDOUISTES disparu, le vendredi 3 mai 2019.

A cet effet, il a instamment convié les militants et les sympathisants à se mobiliser pour rendre un hommage mérité à ce digne militant. Exprimant sa solidarité à la famille, le Président a dit être très attristé par la perte d’un être cher. Abordant la question inscrite à l’ordre du jour relative à la rentrée solennelle de la Cour Constitutionnelle, les MAMBOUNDOUISTES ont constaté, le 12 février 2019, conformément à l’article 15 de la Constitution que, Madame Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA prêtait serment à Rabat au Maroc en qualité de Membre du gouvernement.

Au cours de cette cérémonie solennelle, le Président de la République  Ali BONGO ONDIMBA avait exprimé le vœu aux Membres de la Cour Constitutionnelle d’assister à la tenue de la rentrée solennelle de la Haute juridiction en matière Constitutionnelle de notre pays. A cet égard, les MAMBOUNDOUISTES constatent pour le déplorer que l’année judiciaire 2017-2018 n’a jamais pris fin au niveau de la Cour Constitutionnelle gabonaise, et ce nonobstant les dispositions de l’article 22 nouveau de l’Ordonnance n°00005/PR/2018 du 26 janvier 2018 modifiant et complétant la loi Organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur la Cour Constitutionnelle, qui fixent la rentrée solennelle au troisième jeudi ouvrable du mois de janvier de chaque année. La cérémonie de rentrée de la Cour Constitutionnelle marque la clôture de l’année judiciaire écoulée et l’ouverture de la nouvelle année.

A cet effet, les MAMBOUNDOUISTES estiment, que la demande faite par le Président de la République à la Cour Constitutionnelle pour le report de cette audience est postérieure à la date d’ouverture solennelle de la rentrée judiciaire comme prévue par l’article précité.

Sur ce, les MAMBOUNDOUISTES s’interrogent sur la forme des actes administratifs et décisionnels rendus depuis janvier 2019, car en violation de l’article 22 nouveau de l’Ordonnance précitée au regard de la non ouverture de l’année judiciaire 2018-2019 par la Cour Constitutionnelle. Ce qui semble, être inacceptable au regard de son rôle de régulateur du fonctionnement des Institutions.

Depuis le retour du Président de la République après sa convalescence au Maroc, l’audience de rentrée solennelle n’a toujours pas eu lieu. Aussi, s’il y a eu cas de force majeure conformément à l’alinéa 2 de l’article 22 de la loi visée plus haut, une nouvelle date devrait être fixée par décision de la Cour Constitutionnelle au moment de la constatation du cas de force majeure.

A toutes fins utiles, les MAMBOUNDOUISTES invitent la Cour Constitutionnelle à indiquer au peuple gabonais ce qui constitue de nos jours le cas de force majeure ayant occasionné le report de la rentrée solennelle de ladite Cour, et de communiquer la nouvelle date qu’elle aurait prise pour l’ouverture de l’année judiciaire 2018-2019 attendue ce jour.

Paul Essonne

Journaliste

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