Il est indéniable que la visite d’Emmanuel Macron au Gabon est à distinguer de la participation de ce dernier au sommet sur les forêts.
Les changements climatiques provoquent de tels dégâts dans le monde et notamment dans les pays développés à l’exemple de la France à tel point qu’un pays comme le Gabon qui protège l’environnement et la biodiversité par l’absorption d’un tiers de CO2 émis par la France ne peut qu’être important aux yeux de l’hexagone.
Les intérêts de la France sont à rechercher, à préserver et à sécuriser son peuple. Cela est vraiment le rôle d’un vrai chef d’Etat que lui édicte la constitution.
À cet égard, le Général de Gaulle soucieux de l’indépendance énergétique de la France avait confié au polytechnicien Pierre Guillaumat la partie technique et à Jacques Foccart la partie politique de cette mission. Foccard devait ainsi s’assurer de placer les dirigeants politiques africains surveillés et soumis à son autorité, chargés de sécuriser l’approvisionnement continu des matières premières stratégiques indispensables pour produire l’énergie en France.
Aujourd’hui c’est à la recherche des États qui peuvent absorber les émissions de gaz à effet de serre de son pays que Macron procède.
Comme FOCCARD a réussi sa mission et De Gaulle a su tirer les retombées, les dictateurs installés par le conseiller de De Gaulle ont de leur côté eu les Retombées avec la création de la France Afrique.
On ne peut alors qu’être étonné de deux choses:
Qu’Emmanuel Macron veuille nous faire croire à la mort de la France Afrique; peut-être selon l’ancien schéma, et qu’il se défende en affirmant qu’il n’est venu investir personne à l’élection présidentielle d’août 2023 du Gabon.
Sarkozy avait dit que la France n’avait pas de candidat en 2009 lors des obsèques d’Omar Bongo Ondimba, Robert Bourgi l’a démenti plus tard; Ali Bongo était bien le candidat de la France, les résultats de l’élection présidentielle anticipée de 2009 ont bien été bidouillés dit le film de Patrick Benquet.
Les Retombée de la visite de Macron au Gabon sont donc pour la France et pour Ali Bongo Ondimba, et non pour le peuple gabonais.
Toute la vérité est là.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL
