La route, la cherté de la vie, le logement, l’insécurité, la santé, l’éducation (l’école et la formation), l’emploi, le chômage, le payement des pensions aux retraités maltraités, l’insalubrité dans nos villes, la trop grande présence des étrangers sur le territoire gabonais, etc, etc .
Toutes ces préoccupations rentrent dans le champ des politiques publiques, et seul l’Etat doit répondre à ces préoccupations.
Mais au lieu d’en faire une priorité, le journal l’Union qui publie chaque jour l’actualité gouvernementale, nous renseigne sur les faits politiques, l’actualité parlementaire comme ce projet portant sur le CND… et rien, absolument rien qui reponde aux préoccupations des gabonaises et des gabonais.
Il est par contre annoncé cette semaine, l’entrée en vigueur de la contribution foncière unique à partir du 1er janvier 2023 sur toute l’étendue du territoire.
Si on peut se réjouir de l’arrivée de cette recette dans les caisses de l’Etat, on ne peut qu’être inquiet sur la destination qu’elle va pendre.
Ce nouvel impôt ne devrait-il pas servir prioritairement pour la construction des logements publics?
Mais l’on peut en douter, sa destination risque d’être couverte d’opacité.
Comme quoi, le pouvoir gabonais n’est nullement préoccupé par la réponse aux préoccupations des populations, mais plutôt par la stratégie et l’urgence de les distraire.
Jusqu’à quand ?
La vraie question est là.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques