C’est l’une des questions à laquelle ont tenté de répondre les membres de l’ONG MIFEP qui étaient ce jeudi 27 novembre 2025 à l’école publique de Mont-Bouet 1 dans le deuxième arrondissement de la commune Libreville, à l’occasion l’acte III de sa caravane de sensibilisation sur la dépravation des Mœurs et l’impact négatif des réseaux en milieu scolaire.
Dans une approche épistémologique, Akono Mba, conseiller psychosocial, l’un ds intervenant du jour a souligné ce qui suit:
L’école comme reflet de la société : « l’école est l’image de la société, la société actuelle est en plein mouvement, avec l’essor des technologies et de nouvelles innovations, ce à quoi l’école doit s’adapter.
L’ONG MIFEP a identifié la violence en milieu scolaire comme un phénomène sociétal majeur. et nous sommes ici pour informer sur les réalités affectant la jeunesse, considérée comme l’avenir de l’humanité. Quelle solution alors face à ces comportements aux antipodes de la civilisation?
L’éducation : L’éducation comme solution principale proposée pour contrer la violence et les comportements problématiques des jeunes.
L’éducation est présentée comme le centre d’un peuple, influençant les mœurs, les valeurs et l’identité. Et le système éducatif gabonais doit prendre en compte la réalité de la violence croissante chez les jeunes et leur exposition à certaines libertés (contenus sociaux, comportements). »
A l’analyse du conseiller psychosocial, nous pouvons déduire sans risque de se tromper que chaque maillon de la société devrait jouer son rôle commençant par les parents qui constituent la première cellule d’éducation et de transmission des valeurs.
L’Etat ensuite, par la formation des personnels d’encadrement et des enseignants.
Et enfin, les apprenants, eux-mêmes qui devraient avoir des repères, des références de vie, du courage pour dire non aux éventuels « renégats » masqués derrière le beau et le superflux.
Il faut rappeler que cette caravane de sensibilisation a débuté le 06 novembre dernier au lycée Nelson Mandela. Demain l’ONG MIFEP posera ses valises au Collège Georges Mabignath dans le troisième arrondissement de Libreville.
