Depuis l’ascension d’Oligui Nguema à la présidence du Gabon, un courant critique a émergé parmi certains membres de la diaspora camerounaise. Cette attitude soulève des questions quant à la nécessité et la pertinence de telles critiques. En effet, le Cameroun, avec ses propres défis internes, n’a guère été la cible de critiques gabonaises, même concernant la longévité au pouvoir de Paul Biya, un président que certains Camerounais eux-mêmes trouvent difficile à déloger. Dans cet article, nous explorerons pourquoi il est important pour la diaspora camerounaise de cesser de dénigrer Brice Clotaire Oligui Nguema et de se concentrer sur les aspects positifs de son leadership au regard de la vidéo devenue un peu virale sur les réseaux sociaux.
Tout d’abord, il est essentiel de reconnaître que chaque pays a ses propres défis et sa manière unique de les aborder. Oligui Nguema, en tant que président du Gabon, a hérité d’une situation complexe et a entrepris des mesures significatives pour combler les retards laissés par le régime précédent. Des projets d’infrastructure, tant à Libreville que dans les régions plus reculées, sont en cours et bénéficient à la population locale, y compris à la diaspora gabonaise qui profite des routes construites sous son administration. Critiquer de manière constructive est une chose, mais dénigrer sans fondement nuit non seulement à l’image d’Oligui Nguema mais également aux relations entre les deux nations. Aussi, il faut reconnaître que beaucoup de camerounais vivent en situation irrégulière au Gabon et ne sont nullement inquiété, c’est dire combien de fois le Gabon respect le voisin mais attention…
Ensuite, il est pertinent de souligner que le respect envers un pays étranger, en l’occurrence la France, ne signifie pas nécessairement une soumission. Le leadership de Oligui Nguema montre une capacité à naviguer dans des relations internationales complexes tout en défendant les intérêts du Gabon. Cette nuance est souvent mal comprise par ceux qui voient dans ces relations une trahison ou une faiblesse. Au contraire, une politique étrangère bien gérée peut apporter des bénéfices significatifs à la nation.
Par ailleurs, la diaspora camerounaise pourrait tirer des leçons de la gestion de la transition par Oligui Nguema. Plutôt que de critiquer, il serait plus constructif de s’inspirer des initiatives positives et des stratégies mises en place pour améliorer la gouvernance et les infrastructures. Le Cameroun fait face à ses propres défis et pourrait bénéficier d’une approche similaire pour résoudre ses problèmes internes.
Il est également crucial de favoriser une culture de respect mutuel et de compréhension entre les diasporas africaines. Les critiques acerbes et non fondées ne font qu’approfondir les divisions et nuire à la solidarité nécessaire pour affronter les défis communs du continent. En reconnaissant les efforts et les succès de nos voisins, nous renforçons les liens et promouvons un développement harmonieux à travers l’Afrique.
La diaspora camerounaise gagnerait à adopter une attitude plus positive et respectueuse envers Oligui Nguema et ses efforts pour redresser le Gabon. Plutôt que de dénigrer, il est temps de se concentrer sur les aspects constructifs de sa présidence et d’encourager des relations harmonieuses et productives entre le Cameroun et le Gabon. Cette approche non seulement bénéfique pour les relations bilatérales mais aussi pour l’image et l’unité des diasporas africaines à travers le monde.
Le Gabon ne saurait être une poubelle où un individu en situation irrégulière peut se permettre d’être activiste en manquant de respect à un Chef d’Etat comme Paul Biya, même la tradition africaine ne saurait toléré cela. Oligui Nguema reste le président de la transition, président de la république, Chef de l’Etat n’en déplaise à une diaspora camerounaise dont les membres ne peuvent même plus avoir la localisation de leurs villages parce que dépaysé.